Le centre d'accueil pour mineurs Fondation Cité Printemps, à Sion, est à nouveau en deuil. Une jeune pensionnaire est décédée en début d’année, a appris Blick.
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Une triste affaire qui fait écho à une autre. Le 23 février 2022, une ado de 14 ans résidant dans le même foyer avait mis fin à ses jours, révélait alors lematin.ch. La jeune fille aurait émis le souhait de retourner dans sa famille, sans succès, avançait alors le pure player (média en ligne).
Les autorités confirment le décès
Cette fois, c’est une pensionnaire âgée de 17 ans, qui est morte en janvier. Serge Moulin, directeur de la Fondation, confirme le décès à Blick dans un courriel envoyé ce lundi 29 janvier, mais se refuse à faire tout commentaire «au vu de la procédure en cours».
Ce lundi, la procureure générale du canton du Valais Béatrice Pilloud atteste auprès de Blick que la jeune fille résidait bien à la Fondation Cité Printemps et corrobore l'âge de la jeune fille. La magistrate précise que le décès est survenu «à l’extérieur de l’institution».
Deux adultes dans le viseur
La maman d’Irene*, bientôt 16 ans et résidente de la Fondation, a appris la triste nouvelle lors d’un coup de fil avec sa fille. C’est déjà Irene qui avait trouvé le corps de son amie, il y a deux ans.
Cette fois, c’est sur un groupe WhatsApp des enfants placés au foyer qu’Irene a appris le décès. «Tous les enfants étaient au courant, mais la Fondation n’a pas informé les parents, comme la première fois avec l'amie de ma fille», explique la maman à Blick.
Le Ministère public a ouvert une instruction pour élucider les circonstances du décès. Cette procédure «est dirigée contre deux personnes adultes, notamment pour omission de prêter secours et remise de stupéfiants à des mineurs». L'organe judiciaire spécifie qu'à ce stade de l'enquête, ces deux personnes bénéficient de la présomption d'innocence.
Rumeur d'overdose chez les ados
Irene a confié à sa maman qu’une overdose serait la cause du décès: «Ma fille m’a dit, ‘tu sais maman, elle se droguait trop la fille’. Peut-être qu’elle s’est endormie et plus jamais réveillée?» Aux questions de Blick à ce sujet, la procureure générale répond que «la cause du décès peut être une overdose», mais que «cette hypothèse n’est scientifiquement pas établie à ce stade». Des investigations sont en cours.
C’est dans ce même foyer que se trouvaient les filleuls de l’arboriculteur valaisan Bernard Rappaz, ainsi que leur sœur. Le célèbre cultivateur s’était opposé à leur placement, ordonné en août 2021, en entamant une grève de la faim en janvier 2022.
*Nom connu de la rédaction
Si vos ruminations ou votre angoisse impactent votre qualité de vie, n’hésitez jamais à demander de l’aide. Vous n’êtes pas seul, de nombreuses personnes traversent la même situation que vous, et des ressources existent pour trouver du soutien. Vous pouvez notamment faire appel au service 24h sur 24 de la Main tendue (143), dédiée à l’aide aux personnes en détresse. Les plateformes Pro Juventute (147) ou On t’écoute proposent des conseils et du soutien aux jeunes ou aux parents. Si vous broyez du noir ou si une personne de votre entourage présente des signes d'alarme, vous pouvez vous tourner vers l'association Stop-Suicide, active dans tous les cantons romands.
D’autres dispositifs cantonaux sont également disponibles, comme le réseau fribourgeois de santé mentale, le réseau d’entraide Valais ou encore le centre neuchâtelois de psychiatrie. En cas d'urgence médicale, contactez le 144, ou la police au 117.
Si vos ruminations ou votre angoisse impactent votre qualité de vie, n’hésitez jamais à demander de l’aide. Vous n’êtes pas seul, de nombreuses personnes traversent la même situation que vous, et des ressources existent pour trouver du soutien. Vous pouvez notamment faire appel au service 24h sur 24 de la Main tendue (143), dédiée à l’aide aux personnes en détresse. Les plateformes Pro Juventute (147) ou On t’écoute proposent des conseils et du soutien aux jeunes ou aux parents. Si vous broyez du noir ou si une personne de votre entourage présente des signes d'alarme, vous pouvez vous tourner vers l'association Stop-Suicide, active dans tous les cantons romands.
D’autres dispositifs cantonaux sont également disponibles, comme le réseau fribourgeois de santé mentale, le réseau d’entraide Valais ou encore le centre neuchâtelois de psychiatrie. En cas d'urgence médicale, contactez le 144, ou la police au 117.