Sauvé in extremis
A Lausanne, le mythique stade de la Pontaise ne sera finalement pas rasé!

Le stade olympique de la Pontaise à Lausanne ne sera pas démoli, annonce le syndic Grégoire Junod. Transformé dans un vaste projet immobilier, il accueillera 3000-3500 logements tout en conservant son espace public.
Publié: 21.10.2024 à 05:18 heures
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Dernière mise à jour: 21.10.2024 à 05:19 heures
Le stade olympique de la Pontaise avait été construit à Lausanne pour accueillir la Coupe du monde de football en 1954 (archives).
Photo: keystone-sda.ch
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ATS Agence télégraphique suisse

Le stade olympique de la Pontaise ne sera finalement pas rasé, annonce le syndic de Lausanne, Grégoire Junod, interrogé lundi dans le journal 24 Heures. L'ouvrage de 1954 sera transformé pour s'intégrer dans un vaste projet immobilier.

Trois bureaux d'architectes, mandatés par la ville, «ont montré qu'on pouvait trouver le volume bâti nécessaire, de l'ordre de 115'000 m, soit 80 à 90 millions de valeurs foncières en densifiant autour du stade», explique Grégoire Junod. Il est donc possible «de réaliser un quartier relativement dense – on parle de 3000-3500 logements sur toutes les Plaines-du-Loup», tout en conservant le stade.

«C'est une opportunité à saisir pour faire quelque chose de singulier et de très stimulant», s'enthousiasme l'élu socialiste. Le stade pourra être «reconverti à des usages multiples, avec une pelouse qui pourrait devenir un espace public».

Pas de chantier avant 2028

Grégoire Junod s'oppose au classement du site comme monument historique, comme l'a proposé une commission scientifique. «Si nous voulons reconvertir la Pontaise, nous avons besoin d'une certaine souplesse.»

Un concours va être lancé pour l'aménagement du stade, poursuit-il, précisant que les travaux ne pourront cependant pas commencer avant que le stade Pierre-de-Coubertin ne soit rénové pour accueillir la réunion d'athlétisme Ahtletissima. «On parle donc de 2028-2029 pour l'ouverture du chantier.»

Quant aux coûts, ils seront assumés en partie par les investisseurs privés «qui vont construire sur des droits de superficie», relève le syndic. «La ville assurera, elle, les coûts des objets et aménagements publics.»

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