Prix astronomiques
Des billets revendus jusqu'à 700 euros pour OM-PSG

Le «classique» entre Marseille et Paris aura lieu dans une dizaine de jours. Mais le stade Vélodrome affiche déjà complet. Certains sont même prêts à débourser jusqu'à 700 euros pour s'offrir une place à la revente.
Publié: 16.10.2024 à 17:58 heures
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Dernière mise à jour: 16.10.2024 à 18:00 heures
Le stade Vélodrome est prêt à s'enflammer pour le «classique» OM-PSG le dimanche 27 octobre.
Photo: KEYSTONE
Blick Sport

En France, le grand choc de Ligue 1 entre le Paris-Saint-Germain et l'Olympique de Marseille approche à grands pas. Le coup d'envoi est prévu le dimanche 27 octobre à 20h45. Comme à chaque rencontre entre les deux rivaux, les billets partent comme des petits pains. Le stade Vélodrome affichera complet pour le «classique», d'autant que, pour une fois, les Marseillais sont bien placés pour rattraper les Parisiens au classement. 

Forcément, il y a de nombreux déçus qui n'ont pas obtenu leur précieux sésame pour le match. Mais ils ne se découragent pas pour autant et sont même prêts à débourser des sommes astronomiques, rapporte «La Provence». 

Sur le site de revente de billets officiels de l'OM, les prix varient entre 171 euros pour quelques places aux extrémités, jusqu'à 599 pour les places les plus centrées! En ajoutant plus d'une centaine d'euros de frais de réservation, le tarif total pour assister à la rencontre est de 706,82 euros.

Des billets cachés derrière... des DVD

Pire encore! Certaines places sont vendues par lots à des montants dépassant ainsi le millier d'euros pour deux ou trois billets. Certains se tournent donc vers des particuliers, une solution moins coûteuse, mais plus risquée. Pour éviter la surveillance du club sur des plateformes en ligne, des petits rigolos se cachent derrière des annonces de vente de... DVD. Après tout, à ce prix-là, autant regarder le match à la télévision.

Sur X, divers revendeurs peuvent proposer des places entre 100 et 500 euros, en fonction des négociations et de l'emplacement. «C'est malheureusement le moyen le plus avantageux niveau prix et c'est déplorable parce que ça reste inabordable pour beaucoup», raconte un initié à nos confrères de «La Provence». «Les gens sont prêts à débourser ces sommes en pensant que c'est devenu la norme, mais ce que j'aimerais, c'est les appeler à se faire violence parce qu'avant le Covid, c'était trois, quatre, cinq fois moins cher à la revente.» Seulement voilà, quand ils aiment, certains ne comptent vraiment pas du tout. 

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