Sa place de parc était squattée
Le retraité vaudois qui avait tiré au fusil dans la rue refuse de voir un psy

Un septuagénaire jugé irresponsable après avoir tiré deux fois dans son village vaudois est passé devant le Tribunal. Diagnostiqué avec des signes précoces de démence, il pourrait être astreint à un traitement ambulatoire. Mais il refuse tout traitement psychiatrique.
Publié: 24.10.2024 à 12:42 heures
Depuis l'incident, le Vaudois a remis son fusil à la police, indique «24 heures». Il a également arrêté de boire.
Photo: Shutterstock

Le retraité à la gâchette facile semble s'être rangé. Mardi dernier, ce Vaudois de 70 ans comparaissait devant le Tribunal de police du Nord vaudois. L'été dernier, il avait semé la terreur à Villars-le-Grand (VD), armé d'un fusil, tirant deux coups sans faire de blessé, rappelle «24 heures». Une voiture, occupant sa place de parking privée, l'avait mis hors de lui.

Après une heure de négociations avec la police, il s'était rendu. Incarcéré, il a purgé huit mois de détention préventive avant de réintégrer la société. Le procès ne portait pas sur les faits, établis, mais sur l'état mental du prévenu.

Il refuse tout traitement

Le diagnostic d’une démence précoce a conduit à le juger irresponsable. Les experts considèrent qu'il présente un faible risque de récidive et recommandent un traitement ambulatoire.

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Le prévenu, qui a abandonné armes et alcool, réside désormais dans un immeuble protégé pour aînés, proche de l'une de ses filles. Il refuse tout traitement psychiatrique, affirmant qu'il est en pleine possession de ses moyens. Une curatelle, assurée par sa fille, elle-même policière, est en cours d’examen. Le verdict final sera rendu dans les prochains jours.

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