Une Municipalité vaudoise s'alarme
Un tueur d'animaux sévirait en Suisse romande

L'Exécutif de Baulmes, dans le Nord vaudois, tire la sonnette d'alarme dans le bulletin des avis officiels du 2 octobre. Plusieurs animaux morts ont été retrouvés dans les environs du village. Les autorités parlent de «malveillance» et «d'empoisonnement».
Publié: 04.10.2024 à 05:12 heures
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Dernière mise à jour: 04.10.2024 à 07:05 heures
Une habitante de la commune du Nord vaudois avait notamment produit le certificat de décès de son chat qui évoquait la piste d'un empoisonnement. (Image d'illustration)
Photo: Shutterstock
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Antoine HürlimannResponsable du pôle News et Enquêtes

Souvent, les rumeurs d’animaux volontairement empoisonnés ne passent pas l’épreuve de la vérité. Cette fois, à Baulmes, dans le Nord vaudois, la situation semble malheureusement être différente.

La Municipalité (exécutif) de la commune située entre Sainte-Croix et Yverdon-les-bains tire la sonnette d’alarme dans le bulletin des avis officiels de ce mercredi 2 octobre. Elle y publie une très sérieuse mise en garde à destination de celles et ceux qui possèdent un fidèle compagnon à quatre pattes.

Lisez plutôt: «La Municipalité de Baulmes invite les propriétaires d’animaux à la vigilance après que plusieurs animaux ont été retrouvés morts aux abords du village, souligne-t-elle. Selon toute vraisemblance, par empoisonnement.»

Elle enchaîne: «La Municipalité estime que cette situation est inadmissible et condamne de tels actes de malveillance. L’auteur de ces actes de malveillance sera dénoncé à la police.»

Une alerte attendue

A l’heure où ces lignes sont écrites, impossible de dire ce qui permet aux autorités d’être aussi catégoriques. Une chose est sûre: la population locale attendait visiblement avec impatience que le sujet soit empoigné. En témoignent les commentaires publiés sur le groupe Facebook «T’es de Baulmes, si…». Dont celui de cette femme: «Ah quand même! Merci.»

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Le 18 septembre, une habitante de la localité d'un peu plus de 1100 âmes diffusait — toujours sur le réseau social de Mark Zuckerberg — le certificat établi par la vétérinaire de feu son chat Mutzi. La professionnelle, en se basant sur des symptômes de l'animal, émettait l'hypothèse d'une mort causée par une substance «type mort aux rats».

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