Tentative de féminicide à Lausanne
Toujours hospitalisée, la victime n'est pas en danger de mort

Ses jours ne sont pas en danger, mais la victime de la tentative de féminicide de Lausanne est toujours hospitalisée, informe «24 heures» jeudi. L'auteur de la violente agression n'a pas agi dans le centre MalleyPrairie, destiné aux victimes de violences conjugales.
Publié: 10:36 heures
1/4
Trois blessés sont à déplorer, après la tentative de féminicide d'un Suisse de 53 ans, qui a fait usage d'une arme à feu et d'une arme blanche. La victime, blessée au couteau à l'abdomen, est toujours hospitalisée mais ses jours ne sont plus en danger.
Photo: Thierry K. / DR
Blick_Leo_Michoud.png
Léo MichoudJournaliste Blick

Les jours de la victime d'une tentative de féminicide, ce mardi à Malley, ne sont pas en danger. Voici les informations partagées ce jeudi 23 janvier à «24 heures» par Vincent Derouand, responsable de la communication du Ministère public vaudois.

La Lausannoise de 40 ans, toujours hospitalisée «dans un état grave», est bien résidente du Centre d'accueil MalleyPrairie, confirme de son côté au quotidien vaudois Cathy Gornik, porte-parole du Département de la santé et de l'action sociale (DSAS). L'institution héberge femmes et enfants victimes de violences conjugales depuis 1976.

Agressée en dehors du centre pour femmes battues

Le conjoint de la victime, un Suisse de 53 ans, a fait trois blessés au total. En effet, deux hommes se sont interposés et ont été blessés par arme blanche et arme à feu. L’homme qui a poignardé sa compagne n’était pas connu des services de police. Il n’a jamais fait l’objet d’une condamnation et n’était pas soumis à une mesure d’éloignement, a confirmé mercredi à Blick le Ministère public vaudois.

Toutefois, l'agression violente n'a pas eu lieu dans l'institution dans laquelle la Suissesse s'est réfugiée, mais bien dans la rue voisine – le chemin de la Prairie – sous l'œil de plusieurs témoins, dont des enfants. Le directeur du Centre MalleyPrairie, Philippe Bigler, renvoie aux informations partagées dans «24 heures». «La sécurité a en tout temps été assurée dans le centre», assure-t-il à nos confrères en rappelant qu'aucune agression n'a eu lieu à l'intérieur de l'établissement depuis son ouverture.

Contenu tiers
Pour afficher les contenus de prestataires tiers (Twitter, Instagram), vous devez autoriser tous les cookies et le partage de données avec ces prestataires externes.
Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la