«Ce masterplan doit nous aider à sortir de l’impasse financière dans laquelle nous nous trouvons actuellement. Il doit en outre nous permettre de garantir l’interconnexion verticale et horizontale des différentes disciplines médicales entre les sites, entre les deux régions linguistiques ainsi qu’au sein des centres hospitaliers.»
L'idée a été soutenue par les députés des deux groupes de l'Union démocratique du centre (UDC), mais combattue par les partis de gauche et le Parti libéral-radical (PLR). Au vote, le postulat a été accepté par 67 voix contre 57.
Surplus de travail inutile
Des députés du parti NEO ont, eux, demandé au Conseil d'État d'informer le Parlement sur les mesures concrètes qui sont mises en œuvre afin de remédier aux difficultés financières de l'Hôpital du Valais à court, moyen et long termes.
On parle ici d'un potentiel regroupement de sites ou de services à l'hôpital du Valais; d'une externalisation obligatoire de prestations du domaine ambulatoire, notamment les interventions chirurgicales et la mise en place de centres médicaux ambulatoires; d'une harmonisation du catalogue de prestations des différents sites et d'un encouragement à collaborer avec des cabinets médicaux et des centres de soins ou avec d'autres cantons.
«Par votre démarche, vous voulez surcharger inutilement le Service», a estimé, lors des débats, la cheffe du groupe socialiste Sarah Constantin, exprimant le sentiment majoritaire de l'assemblée. Au vote, le postulat du groupe NEO a été refusé par le plénum par 85 voix contre 42.