Le photographe de presse arrêté mercredi dans l'affaire des colis piégés reste pour l'instant silencieux, mais les faits l'accablent. Ce lundi 17 mars, la RTS révèle qu'il cachait «une grande quantité d'armes et d'explosifs» dans ses différents lieux de vie.
La police genevoise a effectué des perquisitions à son domicile et dans la salle de kung-fu qu'il occupait aux Eaux-Vives à Genève. De nouveaux détails apparaissent sur son interpellation précipitée dans une station service près de l'aéroport de Genève.
Un billet d'avion précipite l'intervention
Son achat d'un billet d'avion aurait précipité l'intervention «musclée» des forces de l'ordre. En effet, il était identifié et suivi depuis quelques jours par la police, car il a eu la négligence de convertir en francs suisses de l'argent de la rançon – finalement versée par Patek Philippe en cryptomonnaie, selon la RTS. Une action réalisée à visage découvert dans un bancomat du canton, avait révélé «Le Temps» le 12 mars.
L'homme de 61 ans, présumé innocent, est incarcéré en dehors de Genève pour au moins trois mois. Il a pris une avocate et a choisi de garder le silence lors de ses interrogations, notamment sur ses motivations. Du moins pour le moment...
