Le pédiatre aurait ausculté les élèves en question de façon déplacée. Des jeunes filles disent avoir été palpées au niveau de leur poitrine, sans avertissement et sous leur vêtement. Elles auraient également senti le sexe du praticien en érection. Un jeune homme affirme pour sa part avoir subi des attouchements dans son caleçon alors qu’il se plaignait de douleurs à la hanche. Selon l'acte d'accusation, les quatre victimes ont rapporté des faits similaires. «Leurs déclarations sont concordantes. Chacune des victimes s’est sentie violée dans son intimité et chacune en a fait part à des tiers avant que l’affaire ne soit dénoncée». Le procès s’ouvre jeudi devant le Tribunal régional des Montagnes et du Val-de-Ruz.
Le médecin nie les accusations. Il a recouru contre son ordonnance pénale qui le condamnait notamment à 180 jours-amende à 150 francs, soit 27'000 francs en tout, assortis d’un sursis de deux ans. Une indemnité pour tort moral de 500 francs lui est réclamée par une victime, qui a pris un avocat.
Le prévenu estime que les actes médicaux ont été prodigués dans les règles de l’art. Il a donné une information «complète et recueilli le consentement éclairé de sa patientèle», a déclaré son avocate Valérie Maurer à Arcinfo.
(ATS)
