En novembre 2018 à Yverdon (VD), cet homme avait étranglé son amie, laquelle était mère de trois jeunes enfants. Le Tribunal a jugé jeudi le prévenu habité d'une «détermination de tuer» et responsable de ses actes, bien qu'une des deux expertises psychiatriques le dise atteint d'«une grave pathologie psychiatrique du registre de la psychose» et donc pénalement irresponsable.
C'est la seconde expertise, concluant à une diminution «moyenne» de la responsabilité, qui a donc été retenue. Les juges ont relevé «l'égoïsme complet, l'absence de scrupules et la culpabilité extrême» de l'assassin ainsi que son risque de récidive élevé.
Cette peine sera assortie d'une mesure d'internement simple et d'un traitement psychothérapeutique. La mesure d'internement prendra effet à l'issue de la peine. Rare, elle a pour objectif de maintenir un criminel dangereux derrière les barreaux et ce pour des périodes renouvelables.
(ATS)