Le PS genevois relève dans un communiqué «l'intérêt et l'engouement de la population genevoise pour un meilleur système de prévention bucco-dentaire». Le président du parti, Thomas Wenger, ajoute qu'en «déposant cette initiative, les socialistes remettent un enjeu majeur de santé publique au cœur du débat politique».
Selon le PS genevois, les soins dentaires sont le parent pauvre du système suisse des assurances. Les ménages privés paient de leur poche près de 90% de la facture dentaire en Suisse, contre environ 55% en moyenne dans les autres pays de l'OCDE. Selon plusieurs études, entre 6 et 20% de la population renoncent aux soins dentaires pour des raisons de coût.
Un chèque dentaire annuel de 300 francs?
L'initiative législative prévoit que les personnes éligibles aux subsides d'assurance-maladie, sauf celles qui bénéficient également de l'aide sociale ou des prestations complémentaires, obtiennent un chèque dentaire annuel de 300 francs. En plus de cette aide financière, l'initiative vise à renforcer la prévention de la santé bucco-dentaire par des campagnes de dépistage.
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Pour coordonner l'ensemble de cette politique de santé publique, le texte prévoit la création d'un poste de médecin-dentiste cantonal. Le coût de cette initiative est estimé à près de 45 millions de francs par année.
Si l'initiative est validée et ensuite acceptée par le Grand Conseil, elle sera promulguée et entrera en vigueur comme une loi ordinaire. En cas de refus, la population sera appelée à se prononcer.
(ATS)