Pour avoir spontanément retiré leur fils de l'école, un couple de parents argoviens a pris une amende de plus de 2000 francs. (Image symbolique)

Photo: imago

Carla De-Vizzi

Rester des heures dans les embouteillages ou faire la queue à l'aéroport? Les parents d'enfants en âge d'aller à l'école connaissent ce problème. Dans un monde idéal, il faudrait partir en voyage avant ou après les vacances scolaires. C'est ce que s'est dit ce couple de parents du canton d'Argovie, qui a décidé de prolonger les vacances de leur fils. Mais ils ont rapidement regretté leur idée de génie.

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Selon la radio SRF, les parents du garçon avaient contacté l'enseignant à la mi-août de cette année via le chat de l'école pour retirer le garçon de l'école. Ils avaient annoncé que leur fils serait encore à l'étranger à la rentrée, et qu'il ne reviendrait à l'école qu'une semaine plus tard.

Les autorités n'ont toutefois pas vu la prolongation spontanée des vacances de l'élève d'un bon œil. Le congé rallongé de leur fils leur a finalement valu une ordonnance pénale... et une amende qui pique.

Une amende de plus de 1000 francs

Comme le rapporte la SRF, la loi scolaire du canton d'Argovie prévoit une réglementation claire en cas d'absence à l'école. «Les parents, respectivement les parents d'accueil, sont responsables de la fréquentation régulière de l'école par leur enfant en âge de scolarité.» En cas d'absence volontaire et injustifiée de l'enfant dépassant trois jours d'école, le conseil municipal dépose une plainte pénale d'office.

C'est exactement ce qui s'est passé dans le cas présent. Le ministère public de Brugg-Zurzach a considéré que l'absence du garçon était une absence scolaire sans raison valable, et que les responsables de l'enfant devaient s'acquitter des conséquences qui en découlaient. Les deux parents ont donc été condamnés par une ordonnance pénale séparée, et doivent maintenant payer chacun une amende de 1100 francs.

Cette histoire semble avoir tout de même été un peu loin. Selon le rapport, il est tout à fait possible de prolonger les vacances d'un enfant scolarisé. Si les parents du garçon avaient agi à l'avance et déposé une demande de congé écrite, ils auraient probablement évité tous ces ennuis.