Mails menaçants
Environ 10'000 élèves belges privés d'école après des alertes à la bombe

Une trentaine d'établissements scolaires sont restés fermés lundi en Belgique francophone, cibles d'alertes à la bombe dans des mails évoquant aussi une demande de rançon, a annoncé le réseau WBE qui gère ces lieux d'enseignement.
Publié: 27.11.2023 à 13:44 heures
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Dernière mise à jour: 27.11.2023 à 14:58 heures
Photo: Shutterstock

Environ 10'000 élèves, soit une trentaine d'établissements, sont concernés par des fermetures lundi en Belgique à la suite d'alertes à la bombe dans des mails, selon une estimation de Wallonie-Bruxelles Enseignement (WBE). Elles ont été décidées dans des écoles, collèges et lycées de Bruxelles et de la province du Brabant wallon, au sud de la capitale.

«Hier soir nous avons été informés par plusieurs de nos chefs d'établissement qu'ils venaient de recevoir un mail menaçant», a expliqué sur la RTBF Julien Nicaise, administrateur général de WBE. Le courriel évoquait un possible usage d'«explosifs si nous ne payons pas une rançon». Le service public de l'enseignement francophone a justifié la journée de fermeture par un «strict respect du principe de précaution». La plupart des parents ont été prévenus par les établissements qu'ils devaient garder leurs enfants à la maison lundi.

Aucun engin explosif découvert

«WBE est en contact avec les autorités compétentes, la situation fait l'objet d'une évaluation constante. Plusieurs sites ont d'ores et déjà été vérifiés ou sont en cours de vérification. La situation sera réévaluée dans le courant de la journée», a aussi indiqué le réseau sur son site.

Début novembre, au retour des vacances de la Toussaint, deux écoles avaient déjà été évacuées à Charleroi et Dinant, en Wallonie, à la suite d'alertes à la bombe reçues par mail. Aucun engin explosif n'avait été découvert.

De nombreuses fausses alertes

Le réseau WBE a déploré lundi «la multiplication de ce type d'alertes ces dernières semaines et les difficultés qu'elles entraînent». En France, près de 800 fausses alertes à la bombe ont été recensées dans des établissements scolaires entre la rentrée de septembre et la mi-novembre, selon la secrétaire d'État chargée de la Jeunesse.

Elles se sont multipliées depuis l'attaque jihadiste qui a coûté la vie à un enseignant le 13 octobre à Arras (nord de la France), à la fois dans les écoles, les aéroports ou les grands monuments accueillant des touristes.

(AFP)

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