Un professeur de la Haute Ecole d'art et de design (HEAD) à Genève a quitté son poste à la suite de plusieurs accusations de harcèlement de la part d'étudiantes, selon des informations obtenues par «Le Courrier» et confirmées par l'école. Cependant, l'institution ne peut fournir plus de détails pour des raisons de confidentialité liées aux ressources humaines.
L'affaire avait été révélée cet été lorsqu'une ancienne étudiante avait publiquement accusé l'enseignant de l'avoir embrassée sans son consentement et harcelée de messages pendant des mois. «Le Courrier» avait aussi recueilli les témoignages de trois autres étudiantes affirmant avoir subi un harcèlement similaire de la part du même professeur à différentes périodes.
La HEAD pas concernée par la directive contre ces actes
Cette affaire a souligné mis en lumière l'absence de règles claires au sein de l'établissement concernant les relations entre élèves et professeurs. Une directive du Département de l'instruction publique (DIP) interdit «tout comportement touchant l'intégrité sexuelle, même consenti».
Or, elle ne s'applique pas au personnel de la HES-SO Genève, dont fait partie l'école de design. Cette dernière indique au quotidien travailler sur cette question en consultation avec diverses instances internes.