Le groupe n'a pas retenu l'unique candidature féminine, celle de la conseillère d'Etat nidwaldienne Michèle Blöchliger, 55 ans. Une communication houleuse autour de sa double nationalité, suisse et britannique, a terni son entrée en campagne. Le Bernois Werner Salzmann et le Zougois Heinz Tännler n'ont pas non plus été choisis.
L'UDC avait choisi Hérémence pour y tenir sa séance de groupe parlementaire préparatoire de la session d'hiver. La commune est la seule du Valais romand à être dirigée par l'UDC et abrite le barrage de la Grande Dixence sur son territoire, à l'heure où l'énergie est au cœur des enjeux.
Après l'annonce du départ d'Ueli Maurer, le choix du lieu est resté. «C'est un grand honneur pour Hérémence et tous ses habitants», a confié Grégory Logean, président de la commune.
Rösti favori
Le conseiller national bernois Albert Rösti, 55 ans, a toujours fait figure de grand favori. L'ancien président du parti conservateur est considéré comme plutôt conciliant. Sa capacité d'écoute pourrait plaire aux autres partis. Mais lui coûter les voix des tenants de la ligne dure au sein de son propre parti.
Hans-Ueli Vogt, professeur de droit et ancien conseiller national, est le candidat de la puissante UDC zurichoise. Il s'est parfois écarté de la ligne de son parti, comme sur le mariage pour tous ou l'initiative sur les multinationales responsables.
L'élection devant les Chambres fédérales aura lieu le 7 décembre.