Pandémie et pâturages
Les ventes de chevaux au triple galop

La pandémie de coronavirus a eu pour conséquence l'augmentation de l'achat de chevaux. Un regain d'intérêt qui fait le bonheur des centres équestres.
Publié: 14.02.2022 à 19:11 heures
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Dernière mise à jour: 18.02.2022 à 10:02 heures
La pandémie n'a pas fait que des malheureux.
Photo: Switzerland Tourism
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Jessica ChautemsProduct & AI innovation manager

La pandémie en a fait monter plus d'un sur ses grands chevaux, littéralement. Depuis la mi-2020, les centres équestres ont enregistré un regain d'intérêt inattendu. Après six mois difficiles à la suite de l'arrivée du coronavirus, l'équitation a fait son grand retour, rapporte La Télé sur la plateforme numérique fribourgeoise Frapp.

«Nous avons constaté une augmentation de l'initiation à l'équitation due aux restrictions sanitaires empêchant la pratique de nombreux sports», rapporte Pierre Brahier, codirecteur du centre équestre de Corminboeuf, qui a constaté une hausse de près d'un tiers des ventes par rapport aux années précédentes. Du jamais-vu en 40 ans d'existence.

La demande d'achat et de mise en pension des jeunes poneys a également augmenté. Pour Pierre Brahier, les particuliers ont dépensés l'argent qu'ils avaient économisés pour leurs vacances, tombées à l'eau à cause du Covid-19. La plateforme e-FM, qui met en relation des éleveurs et des acheteurs potentiels de franches-montagnes, arrive au même constat. Pour Clara Ackermann, collaboratrice scientifique chez Agroscope, les gens ont enfin eu le temps, en plus de l'argent, de passer à l'acte et d'acheter un nouveau compagnon à quatre pattes.

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