Licenciements aériens
Trump sème l'inquiétude jusque dans les tours de contrôle suisses

Trump licencie des centaines de contrôleurs aériens après le crash mortel de Washington. Sa volonté d'automatiser le contrôle inquiète jusqu'à l'aéroport de Genève, soulève la RTS. Les principaux concernés valorisent l'intervention humaine dans la gestion des imprévus.
Publié: 10:58 heures
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Dernière mise à jour: 10:59 heures
Dans la tour de contrôle de l'aéroport de Genève, certains s'inquiètent des licenciements opérés par Trump aux USA.
Photo: Keystone
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Léo MichoudJournaliste Blick

Donald Trump est en plein raid contre le personnel des tours de contrôles, qu'il juge incompétent. Le crash entre un hélicoptère et un avion de ligne, qui a causé la mort de 67 personnes à Washington en début d'année, a fait décoller le président américain.

Trois semaines plus tard, Donald Trump a acté le licenciement de plusieurs centaines de contrôleurs et contrôleuses du ciel. Sa volonté de moderniser les systèmes aériens sans humains aux commandes inquiète jusqu'en Suisse, plus particulièrement à l'aéroport de Genève où s'est rendue la RTS ce dimanche 9 mars.

Vers une automatisation totale?

Pour Pascal Hochstrasser, responsable de la tour de contrôle de Cointrin, il est impensable de placer les imprévus du ciel sous la responsabilité des logiciels car «les avions ne sont pas sur des rails». En somme, moins il y a de personnel, moins la gestion des situations délicate est optimale.

Même les pilotes suisses s'adaptent à la pression vécue dans les tours de contrôles aux USA, explique l'un d'entre eux à la RTS. L'automatisation est en route, à Genève comme ailleurs, mais Trump veut l'accélérer au détriment de l'emploi dans le secteur aérien.

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