Le début de semaine commence avec des nuages en Suisse romande. Alors pour vous accompagner dans cette journée brumeuse, Blick, avec l'appui de l'ATS, propose un florilège des actus suisses de ce lundi 10 mars. On embarque.
La Genève internationale tremble
Face aux menaces que font peser les coupes budgétaires américaines sur la Genève internationale, l'Office cantonal de l'emploi de Genève a ouvert une ligne téléphonique spéciale, écrit lundi la «Tribune de Genève». En quelques semaines, l'organisme a déjà reçu deux demandes de licenciement collectif, touchant plusieurs dizaines de personnes. Chaque jour, des travailleurs du secteur humanitaire et des ONG contactent la ligne verte spécialement mise en place pour répondre à leurs interrogations, explique l'office. Genève abrite plus de 40 organisations internationales et 750 ONG, un écosystème qui emploie directement plus de 30'000 personnes.
Les agriculteurs pèsent lourd au Parlement
Le nombre d'agriculteurs élus au Parlement est nettement plus élevé en Suisse que dans les pays voisins, relève la «Neue Zürcher Zeitung» lundi. Au Parlement suisse, 10% des députés sont des représentants de l'agriculture. En Autriche, leur part est de 8%, alors qu'en Allemagne, ils ne représentent que 1% des députés et 0,3% en Italie. La raison est, selon le journal, que l'agriculture suisse dépend fortement du soutien de l'Etat.
L'expo 2030 dans le viseur de Guy Parmelin
Le ministre suisse de l'économie Guy Parmelin a voulu couper le financement de la prochaine exposition nationale, relate Blick. Il proposait de soutenir la manifestation sur le plan des idées, mais pas sur le plan financier. La proposition faisait partie de plusieurs mesures d'économies soumises par le conseiller fédéral de l'union démocratique du centre (UDC) à ses collègues du gouvernement. Elle n'aurait apparemment pas été retenue, la proposition n'étant pas mentionnée dans les documents mis en consultation, écrit le journal.
Le Conseil fédéral «pas à la hauteur» face à Trump
Les quelques réactions du Conseil fédéral face à la crise du multilatéralisme après l'arrivée de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis ne sont pas à la «hauteur des enjeux» pour la Genève internationale, estime dans «Le Temps» de lundi la présidente libéral-radicale du gouvernement genevois Nathalie Fontanet. «L'écosystème international ne concerne de loin pas que Genève. Il relève du rôle essentiel de la Suisse», ajoute-t-elle. Selon elle, l'image de la Suisse risque «d'être affaiblie». La ministre PLR appelle à organiser une grande conférence sur l'avenir du multilatéralisme, sur l'avenir des organisations internationales et des ONG, du droit humanitaire international et des droits fondamentaux.
La Suisse pointée du doigt par l'ONU
Le rapporteur spécial des Nations unies (ONU) pour le Myanmar (ex-Birmanie), Tom Andrews, appelle la Suisse lundi dans les journaux alémaniques du groupe Tamedia à reprendre les sanctions de l'Union européenne (UE). Bruxelles a notamment sanctionné au début 2022 le principal groupe pétrolier et gazier du pays, Myanmar Oil and Gas Enterprise (MOGE), précisent les journaux, qui soulignent que l'entreprise a eu récemment des relations d'affaires avec la Suisse. Il n'existe aucune information selon laquelle la MOGE aurait utilisé la Suisse pour contourner les sanctions de l'UE, indique un porte-parole du Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO).