Cocorico! Décollez vos yeux et lancez-vous en douceur dans ce mercredi 30 octobre en découvrant les cinq actualités qui vont compter aujourd’hui en Suisse.
Albert Rösti confie son penchant pour Donald Trump
Le conseiller fédéral de l’Union démocratique du centre (UDC) Albert Rösti a fait une déclaration explosive lundi dans un gymnase à Bâle, en répondant à un élève «penche [r] plutôt» pour l’ex-président américain Donald Trump lors de la présidentielle américaine du 5 novembre, rapportent «24 Heures», la «Tribune de Genève», la «Basler Zeitung», la «Berner Zeitung», le «Bund» et le «Tages-Anzeiger». «C’est le seul président qui n’a pas mené l’Amérique à la guerre pendant quatre ans», a expliqué le ministre conservateur. Avant d’ajouter que la personnalité du candidat républicain était problématique: «J’ai du mal avec cela.» Il n’existe pas de règles explicites régissant les déclarations des conseillers fédéraux sur les élections internationales, mais il est considéré de manière tacite qu’ils doivent faire preuve d’une extrême réserve et d’une grande neutralité, précisent les journaux.
Argent, trop cher
La Banque nationale suisse (BNS) informera ce mercredi les médias à propos de nouveautés concernant l’argent liquide. Martin Schlegel et Sébastien Kraenzlin, respectivement président et membre suppléant de la direction générale, doivent livrer davantage d’informations. A l’heure où ces lignes sont écrites, rien ne filtre. Rendez-vous sur Blick dans la journée!
Ignazio Cassis continue son tour de piste
Le conseiller fédéral libéral-radical (PLR) Ignazio Cassis participe mercredi à la conférence ministérielle sur la dimension humaine de la formule de paix de l’Ukraine. Cet événement se tient sur deux jours à Montréal, au Canada, et constitue un suivi du sommet du Bürgenstock (NW), qui a eu lieu en juin dernier en Suisse. Le ministre suisse des Affaires étrangères mènera en marge de la réunion différents entretiens bilatéraux, notamment avec son homologue ukrainien Andriy Sybiga.
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La Poste a une mauvaise stratégie? Circulez!
Le directeur général de La Poste Roberto Cirillo rejette mercredi dans la «Basler Zeitung», la «Berner Zeitung», le «Bund» et le «Tages-Anzeiger» les critiques sur la stratégie du géant jaune. La situation financière est stable et les investissements dans de nouveaux services seront payants à long terme, explique-t-il. Avec les 100 millions de francs investis dans la rénovation des filiales, La Poste s’assure que celles-ci resteront pertinentes pour la population à l’avenir, ajoute-t-il. «Nous n’investirions jamais 100 millions de francs pour que la clientèle puisse continuer à retirer des lettres et à effectuer des versements au guichet.» Selon lui, il faut renouveler l’offre globale.
La guerre des discounters fait rage
Denner, filiale de Migros, se distancie de la stratégie du géant orange, qui vise notamment à baisser les prix de certains produits pour doper sa compétitivité face aux discounters, glisse à Blick un porte-parole de Denner. Selon lui, les clients n’ont pas besoin de chercher les prix bas dans les magasins Denner, car ils «peuvent y accéder partout». La fixation des prix chez Denner est décidée indépendamment de Migros, ajoute le communicant. Egalement interrogés par nos soins, les discounters allemands Aldi et Lidl font remarquer que les prix sont déjà bas chez eux. Le premier met en avant sa garantie de prix bas, alors que le second affirme avoir baissé le prix de 1000 produits alimentaires cette année.