Pour vous accompagner dans ce début de semaine, Blick, avec l'aide de l'ATS, propose un florilège des actualités suisses. Alors, que nous réserve ce lundi 16 décembre? Réponse:
Des implants à prix d'or
Des hôpitaux et cliniques suisses ont réalisé d'importants bénéfices en surfacturant des implants, révèlent lundi la «Tribune de Genève», «24 Heures», la «Basler Zeitung», la «Berner Zeitung», le «Bund» et le «Tages-Anzeiger». Une clinique a par exemple demandé près de 1500 francs pour un implant qui lui a coûté 60 francs. Les établissements médicaux obtiennent habituellement des rabais lors de l'achat de matériel médical, des rabais qui peuvent être considérables. La loi prévoit qu'ils peuvent conserver 49% des remises, le reste étant répercuté sur les assurances maladie. Certains d'entre eux, dont le groupe Hirslanden, annoncent donc des rabais fantaisistes. Une enquête a été lancée par les caisses maladie.
Le stalkingbientôt interdit?
Après le National, le Conseil des Etats doit décider lundi de faire figurer le harcèlement (stalking) dans le code pénal suisse en tant qu'infraction spécifique. Des divergences sur les termes spécifiques utilisés semblent se profiler. Le Conseil fédéral soutient le projet, issu d'une initiative parlementaire de commission, mais met en garde contre des attentes trop élevées.
Romande Energie baisse les bras
L'énergéticien Romande Energie n'entend pas recourir contre la décision de geler le développement des parcs solaires flottants de l'Office fédéral de l'énergie (OFEN), qui avait invoqué une absence de bases légales spécifiques, indique lundi Le Nouvelliste. L'extension prévue au barrage des Toules (VS) est mise entre parenthèses, mais n'est pas bloquée définitivement, assure dans le journal une porte-parole du groupe électrique. Romande Energie regrette cependant que les développements du projet soient freinés, d'autant plus qu'elle a un autre projet en réflexion sur un autre lac, ajoute la porte-parole. «Ces deux installations pourraient potentiellement fournir une production significative durant le semestre hivernal», selon elle. Mais dans l'attente de l'évolution de la situation, toutes les études sont suspendues.
Une maniclette médicale légale
Des hôpitaux et des cabinets médicaux suisses font analyser des radiographies à l'étranger, à des prix très bas, et les facturent ensuite à des tarifs suisses, affirment lundi l'Aargauer Zeitung, la Luzerner Zeitung et St. Galler Tagblatt. Des radiologues assurent dans les journaux qu'il ne s'agit que de quelques cas. Cette pratique n'est cependant pas illégale, explique l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). La téléradiologie pratiquée à l'international n'est en effet pas réglementée juridiquement.
L'armée suisse sanctionne trop peu les délits graves
Les soldats suisses tirant des coups de feu dans les casernes n'encourent pas de grosses sanctions, constate Blick, qui a examiné 23 ordonnances pénales. La plupart des peines prononcées l'étaient avec sursis et étaient comprises entre 10 jours-amende à 100 francs et 26 jours-amende à 80 francs. Dans un cas, dix jours d'arrêt ont été prononcés et, dans un autre, 400 francs d'amende. Les tirs dans les cantonnements militaires ne sont pas systématiquement enregistrés, écrit le journal. Sur les ordonnances étudiées, trois cas étaient dus à des tirs involontaires.