C'est (déjà) vendredi! Plus que quelques heures avant de pouvoir profiter d'un week-end de repos bien mérité. Mais juste avant, Blick, avec l'appui de l'ATS, vous propose un florilège des actus suisses qui vont compter vendredi 10 janvier. En voiture:
Le syndrome du loup-garou n'épargne pas les chiens suisses
Un nouveau type de maladie, appelé syndrome du loup-garou, touche les chiens dans toute l'Europe, y compris en Suisse, constatent vendredi l'«Aargauer Zeitung», la «St. Galler Tagblatt» et la «Luzerner Zeitung». Des animaux présentant des symptômes de cette maladie ont été répertoriés dans les cantons d'Argovie, de Berne, de Schwyz et de Zurich. Les animaux infectés montraient des signes de panique, de l'agressivité et, plus tard, des crises d'épilepsie. Les experts supposent que des toxines encore inconnues provenant d'os à mâcher de bovins pourraient en être la cause.
Le pire prédateur du mouton n'est pas le loup
Maladies et négligences tuent largement plus de moutons que le loup, rapportent vendredi la «Tribune de Genève» et «24 heures», reprenant une information diffusée jeudi par les journaux alémaniques du groupe de presse Tamedia. Sur les 56'838 moutons morts l'an dernier en Suisse, les maladies, les conditions météorologiques et plus généralement les conditions d'élevage sont dans la très grande majorité des cas en cause, selon l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV). A peine 2% de ces pertes sont provoquées par le loup, indique dans les journaux David Gerke, du Groupe Loup Suisse. «Jusqu'à présent, nous partions du principe qu'environ 20% des pertes étaient dues aux attaques de loup», mais ce taux s'appuie sur une étude de 2011 qui ne prend en compte que l'estivage.
KKS plus sincère que Macron?
Les vœux du Nouvel An du président français Emmanuel Macron illustraient une pensée plus analytique dans un style plus narratif et explicatif, alors que ceux de la présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter avaient une tonalité plus authentique, sincère, directe et optimiste, indique vendredi dans «ArcInfo» Jacques Savoy, professeur d'informatique à l'université de Neuchâtel, qui a comparé à l'aide d'outils numériques les deux discours. Composée de 1551 mots, l'allocution française durait environ 11 minutes. Karin Keller-Sutter avait opté pour un discours de quatre minutes et de 430 mots. En moyenne, le président français a prononcé des phrases de 26 mots contre 13 pour son homologue helvétique. Le discours de Macron comptait en outre 67% de mots complexes (composés de sept lettres ou plus) contre 52% pour la présidente de la Confédération.
La police n'arrive pas à recruter
La pénurie de policiers pose des défis considérables aux polices suisses, relève vendredi la «Neue Zürcher Zeitung». Malgré une augmentation des effectifs de plus de 20% depuis 2011, de nombreux postes restent vacants, montre une enquête du journal. Il manque 60 agents à la police cantonale bernoise, 100 à Bâle-Ville et même des cantons plus petits comme Schaffhouse, Glaris et Uri affichent des postes vacants. A Obwald par exemple, il n'y a qu'une seule personne affectée aux enquêtes informatiques et à la cybercriminalité. Le travail en équipe, les salaires plus bas et une image négative de la police rendent le recrutement plus difficile, explique le journal.
Le budget des futures votations
Le Contrôle fédéral des finances (CDF) publie vendredi les budgets de campagne pour la votation du 9 février. Un seul objet fédéral figure au menu: l'initiative pour la responsabilité environnementale des Jeunes Vert-e-s. Selon de premiers chiffres publiés sur le site du CDF, le camp opposé a largement plus délié les cordons de la bourse que les partisans.