Au sein de ces sept meutes, un seul parent a survécu dans cinq cas, et les deux dans deux cas, selon le GLS, qui suppose ainsi que ces meutes continuent d'exister. «Dans deux meutes seulement, les deux parents ont pu être abattus, mais là aussi, plusieurs jeunes de l'année dernière ou de l'avant-dernière année ont survécu et pourraient continuer à vivre dans la région», ajoute l'association.
Au total, une centaine de loups ont été éliminés depuis le printemps 2024, selon le GLS. Aux deux meutes éradiquées et aux sept meutes partiellement éliminées s'ajoutent les tirs supplémentaires de jeunes animaux dans les meutes à préserver.
L'association réclame par ailleurs un meilleur monitoring. Les données cantonales montrent qu'il y a eu à nouveau plusieurs tirs manqués, critique le GLS. Plusieurs parents de meutes qui n'auraient dû être régulées que par des tirs de jeunes ont été tués. Plusieurs loups de passage qui n'appartenaient pas à une meute ont également été abattus.