Le parti a trois conditions
L'UDC demande un vote du Parlement sur la garantie publique pour le rachat de CS

Le groupe UDC exige que la garantie publique de 109 milliards de francs accordée pour la «fusion» d'UBS et Credit suisse soit soumise à l'aval du Parlement. Le parti soumet en outre son soutien à trois conditions, dont la prise de mesures pour garantir la concurrence.
Publié: 22.03.2023 à 16:06 heures
Le président du groupe UDC Thomas Aeschi et son groupe ne sont pas prêts à accepter sans broncher le soutien public aux grandes banques.
Photo: PETER KLAUNZER

«Sans conditions claires, il ne doit pas y avoir des milliards d'argent public pour les grandes banques», exige mercredi l'UDC au terme d'une séance extraordinaire de son groupe parlementaire. Le Conseil fédéral doit s'engager devant le Parlement, demande l'UDC, à améliorer la réglementation sur le «too big to fail», qui a failli en l'espèce. Si cela ne devait pas être possible, les banques concernées devraient s'engager à vendre leurs activités à l'étranger ou à cesser des pans importants de leurs affaires.

Le Conseil fédéral doit examiner les agissements, la responsabilité et en particulier les bonus des responsables de Credit Suisse (conseil d'administration et direction) et dire comment ceux-ci peuvent être amenés à rendre des comptes et reverser leurs primes injustifiées. Le groupe UDC ne soutiendra la garantie publique que si ces conditions sont remplies, prévient-il. Il appelle aussi de ses vœux la tenue d'une session extraordinaire des Chambres fédérales sur le sujet.

(ATS)

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