Il estime notamment que l’élection américaine était truquée, que Donald Trump est le véritable président des Etats-Unis et qu’une «convergence malsaine d’intérêts particuliers dirige la société». Pour Donald Moos, le Covid-19 est d’origine humaine et une «arme biologique qui a nécessité le dépôt officiel de 73 brevets».
Interrogé pour savoir s’il se revendique ouvertement complotiste, le nouveau président répond par la négative. «Selon l’esprit des lumières, je soumets l’évolution de la société à ma pensée critique. Les complotistes sont ceux qui organisent le complot, pas ceux qui identifient les problèmes».
Questionné sur la compatibilité entre ses prises de position sur les réseaux sociaux et sa fonction de président de parti, l’élu précise que depuis son élection il commente peu et ne fait suivre que les éléments qui lui paraissent pertinents.
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Le média et le parti prennent leurs distances
Dans un encadré, le quotidien valaisan indique se distancier de plusieurs éléments mentionnés par Donald Moos. «Plusieurs éléments avancés dans cette interview sont contestés scientifiquement. D’autres sont assimilables à des théories complotistes», précise le journal.
Dans son éditorial, «Le Nouvelliste» rappelle la mission d’information des médias et ajoute que «dire où et comment un dirigeant politique puise les sources qui construisent sa vision du monde et son opinion, c’est bel et bien faire de l’information, surtout à l’aube d’une votation fédérale sur la loi Covid».
Le quotidien précise avoir contacté le comité directeur de l’UDC du Valais romand, qui n’a pas souhaité faire de commentaire. Selon la RTS, qui a contacté la vice-présidente de l’UDC Suisse Céline Amaudruz, cette dernière se distancie des propos de Donald Moos et attend de lui qu’il fasse preuve de retenue.
(ATS)