Simon Brandt se présente bel et bien à l'Exécutif de Genève, sous la houlette du parti Libertés et justice sociale (LJS) de son mentor Pierre Maudet. Il avait annoncé son retour en politique à Blick, il confirme ce lundi 2 décembre à «La Tribune de Genève» qu'il vise un siège à la Ville.
Son parti l'a désigné comme candidat aux municipales qui se tiendront au printemps prochain, car il est «le plus connu» des trois profils annoncés. Mis à mal dans le cadre de «l'affaire Maudet», il avait même été arrêté pour des soupçons de fuite de documents à la presse. Il avait alors dénoncé les méthodes de la police, jugeant son interpellation humiliante et illicite.
L'enjeu est surtout de faire entrer LJS au Conseil municipal, auquel il reste élu même s'il ne s'y présente pas, dévoile-t-il au quotidien genevois. En effet, Simon Brandt s'est embrouillé avec ses anciens partenaires du Parti libéral-radical (PLR) genevois, qu'il accuse de l'avoir trahi.