La Suisse envoie l'un de ses personnages les plus connus sur la scène internationale: Heidi. Lors de l'Expo 2025 à Osaka, la petite orpheline des Alpes sera l'une des principales attractions du pavillon suisse.
Au Japon, Heidi est connue depuis des décennies. Le département des affaires étrangères compétent a reconnu la force symbolique du personnage, devenue arme secrète de la Suisse pour récolter des points positifs en faveur de notre pays.
Avant même l'évènement, qui débute en avril, Heidi bat ces jours-ci le tambour de la publicité pour la Suisse. La mascotte a récemment fait le tour de la Suisse en compagnie de Myaku-Myaku, la mascotte officielle de l'Expo 2025.
Tant l'ambassade suisse à Tokyo que l'ambassade japonaise à Berne partagent assidûment des photos de «l'aventure hivernale» sur les médias sociaux. Même sur le Jungfraujoch, Heidi a posé pour une séance photo. «Heidi est un symbole d'amitié et de cordialité depuis des générations», a écrit l'ambassade suisse à ce sujet.
Les Japonais l'adore
Heidi doit accueillir les visiteurs sur le toit du pavillon suisse à Osaka. La durabilité est au cœur de l'exposition universelle, la construction doit notamment se distinguer par une faible empreinte écologique.
Mais pourquoi Heidi fait-elle l'objet d'un culte au Japon? Le célèbre personnage de roman a été créé en 1880 par Johanna Spyri (1827-1901) et le roman a été traduit en japonais dès 1920. La série d'animation de 1974 a marqué toute une génération, plus tard également en Europe.
La popularité de Heidi au Japon s'explique sans doute aussi par «l'opposition entre tradition et modernité thématisée dans l'histoire, par la représentation de la nature comme source de santé et de bonheur et comme manifestation du sublime», comme le formule le Département des affaires étrangères dans une contribution. Il existe même un village Heidi dans la préfecture japonaise de Yamanshi.