Ils l'ont fait savoir à la direction
Pour 350 professionnels de la santé, Migros doit revenir au Nutri-score

La décision de Migros d'abandonner le Nutri-Score ne passe toujours pas. Principalement genevois, 344 professionnels de la santé adressent une lettre ouverte à la direction du géant orange, demandant le retour du système de notation nutritionnelle.
Publié: 19.03.2025 à 11:19 heures
Abandonné par Migros, le Nutri-score est loué pour son impact sur la santé par des professionnels qui demandent son retour.
Photo: imago images/Reporters
Abandonné par Migros, le Nutri-score est loué pour son impact sur la santé par des professionnels qui demandent son retour.
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Léo MichoudJournaliste Blick

La décision de Migros d'abandonner le Nutri-Score, annoncée en mai 2024, n'est pas au goût de 344 professionnels de la santé. Les signataires ont adressé une lettre ouverte à la direction du géant orange pour qu'elle revienne au système de notation à cinq lettres et cinq couleurs, dévoilent la RTS et «La Tribune de Genève» ce mardi 18 mars.

A l'origine de cette initiative qui réunit principalement des médecins genevois? La docteure Adela Abella, avec le soutien de l’Association des médecins du canton de Genève et de la section genevoise de la Fédération romande des consommateurs (FRC). Côté vaudois, on est plus timide sur la dénonciation, rapportent les médias du groupe Tamedia.

Migros et ses intérêts économiques

Le Nutri-score est un jeu d'enfant. Avec ses notes colorées de A à E, il permet à la clientèle de comparer les produits d'une même catégorie entre eux, et de choisir les plus équilibrés au niveau nutritionnel et d'éviter les plus nocifs. Mais Migros juge son utilité trop faible au regard des coûts investis, et avance des critiques venues des consommateurs.

«Migros s'aligne sur les intérêts économiques du secteur agroalimentaire au mépris de ses conséquences en termes de santé publique», déplore la lettre ouverte. Des voix médicales, comme celle de l'épidémiologiste Antoine Flahault, et politique comme celle du Vert Fabien Fivaz, se sont exprimées dans Blick contre cette décision, débattue au niveau fédéral et qui continue de faire parler.

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