Yolanda Bärtschi, habitante de Thoune (BE), saute de joie lorsque Blick lui annonce la bonne nouvelle. Son chien Diego, gravement malade, va être aidé. Une donatrice anonyme veut prendre en charge ses frais vétérinaires! «Je crois que je suis en train de rêver. Je pourrais embrasser le monde entier de bonheur!», réagit-elle. Incrédule, mais ravie et reconnaissante, elle ajoute qu’elle n’aurait «jamais pensé que cela se produirait à notre époque».
Mardi, la version suisse allemande de Blick a relaté le destin de cette Bernoise. L’année dernière, elle a perdu en l’espace de quelques jours son compagnon de longue date et un berger croisé âgé de douze ans à l’époque. Il ne lui restait plus que son bouvier bernois, Diego. Mais celui-ci est aujourd’hui atteint d’un cancer des ganglions lymphatiques. Sa maîtresse a donc fait tout ce qui était en son pouvoir pour aider son chéri.
La donatrice est une amoureuse des animaux
Pour le sauver, la retraitée a dû faire face à des coûts exorbitants. Le quadrupède était certes assuré pour des frais de traitement allant jusqu’à 5000 francs, mais cette somme a été rapidement épuisée. Selon ses propres dires, Yolanda Bärtschi aurait voulu payer les autres en plusieurs fois, mais la clinique vétérinaire aurait refusé. Désespérée, la retraitée s’est adressée à Blick en espérant trouver le soutien financier des lecteurs: «Je ne peux tout de même pas laisser Diego mourir!»
De nombreuses personnes ont répondu à l’appel, désireuses d’aider son chien malade. Une donatrice anonyme a alors proposé de prendre en charge toutes les factures vétérinaires encore impayées, ainsi que tous les frais de traitement à venir. «J’aime tout simplement les animaux», nous a affirmé cette femme âgée qui aime faire des dons pour les personnes et compagnons à quatre pattes dans le besoin. «Ces petites bêtes nous apportent tellement. Personnellement, je suis une féline absolue et c’est tellement agréable quand on rentre chez soi et que notre animal nous y attend».
«Diego veut vivre»
Elle peut très bien comprendre ce que ressent Yolanda Bärtschi. «J’ai aussi perdu mon mari et, un an plus tard, mon chat», raconte la veuve. «J’aimerais beaucoup l’aider pour qu’elle puisse garder son chien.»
Pour la maîtresse de Diego, le principal reste le bien être de son chien: «Je ne veux pas qu’on le maintienne artificiellement en vie et qu’il souffre». Elle est convaincue que Diego veut vivre: «Il dégage une telle joie de vivre».