Grosse opération pour l'ancien élu UDC
Oskar Freysinger a subi un quintuple pontage suite à une sortie à peau de phoque

L’ex-enfant terrible valaisan de l’UDC a subi une lourde opération cardiaque le 17 avril dernier, à l’hôpital de Sion. Il se remet gentiment, mais sûrement, d’une intervention de quatre heures et demie.
Publié: 23.04.2024 à 08:07 heures
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Dernière mise à jour: 25.04.2024 à 09:50 heures
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«Cette fois, l’affaire devrait être réglée pour vingt ans au moins, assure mon cardiologue», se réjouit Oskar Freysinger.
Photo: DR
Christian Rappaz

Seize ans que son histoire de cœur pourrissait la vie d'Oskar Freysinger. «Cette fois, l’affaire devrait être réglée pour vingt ans au moins, assure mon cardiologue», se réjouit l’ancien conseiller national et d’État valaisan de 63 ans, allongé sur son lit des soins réguliers de l’Hôpital du Valais, six jours après avoir subi un quintuple pontage coronarien.

«On a posé mes premiers stents en 2008, à l’âge de 48 ans. Puis, «step by step», j’ai fini par en avoir treize. Comme le nombre d’étoiles sur le drapeau valaisan et le nombre de Coupes de Suisse remportées par le FC Sion», s'amuse l'ancien élu UDC. De toute évidence, encore insuffisant, puisque le 5 avril dernier, pendant une randonnée à peau de phoque, des problèmes respiratoires et des douleurs dans la poitrine ont à nouveau réapparu.

«J’ai appelé mon cardiologue avant d’enlever les skis. J’ai passé un électrocardiogramme le 11 avril et le 17 on m’opérait. La bonne nouvelle, c’est que comme je n’ai jamais fait d’infarctus, le muscle cardiaque est intact. D’après la faculté, je devrais donc retrouver toutes les capacités d’un gars de mon âge à terme», poursuite Oskar Freysinger.

Deux romans à venir

Encore très fatigué et en demi-soins intensifs, l’ancien politicien ne reçoit pas de visites exceptées celles de sa famille, se console avec une équipe médicale «fantastique» et un personnel «aux petits soins». «Je n’ai plus de douleurs, mais la récupération prendra du temps». Juste pour savourer la sortie de deux nouveaux romans, le 17 mai prochain, dont un, «L’oreille aveugle», raconte l’histoire d’un quadragénaire saviésan, Pierre-Yves Luyet, né avec le syndrome d’Usher, qui l’a rendu sourd-muet et le rendra bientôt aveugle, mais qui a sillonné le monde en solitaire malgré son autisme et ses lourds handicaps.

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