Un lieu de vie insalubre aux effluves d’urine au cœur de la capitale vaudoise. La police lausannoise a évacué un campement sauvage de toxicomanes, annonce ce lundi «24 heures». À la Riponne, sous le passage de la Grenette, un groupe s’était installé depuis plusieurs semaines au milieu des cartons, des sacs de couchage, des seringues et des canettes.
Les forces de l’ordre sont intervenues ce week-end pour déloger les occupants. «Une dizaine de personnes» connues de leurs services», détaillent-elles. «[La situation] n’est tolérable ni pour la santé des personnes consommatrices, ni pour les nuisances qu’elle génère pour le voisinage», assure la municipale de la Cohésion sociale Emilie Moeschler, citée par le grand quotidien vaudois.
La socialiste enchaîne: «Nous travaillons à améliorer cette situation et avons pour cela déjà pris des mesures.» EMUS, SYSTMD et la Fondation ABS, partenaires de la ville sur le terrain, ont notamment rencontré quotidiennement les individus en difficulté.
Un nouveau local d’injection
Les services de la ville et du médecin cantonal tenaient lundi une séance de travail, afin de parvenir à une réponse adéquate à la situation au centre-ville de Lausanne. Pour mémoire, la municipalité prévoit d’ouvrir cet automne un deuxième local d’injection pile à l’endroit du campement désormais disparu.
Ce mardi 27 juin marque le début de la mise à l’enquête publique pour son aménagement. En ce début de semaine, les abris de fortune ne sont plus là, mais leurs habitants sont toujours en vue sur la place tristement réputée pour sa vente et sa consommation de drogue.