A Lausanne, la mobilisation pour les droits des femmes se décline en plusieurs actions toute la journée, notamment sur le campus de l'UNIL, et en soirée avec le grand cortège prévu vers 18h30. Il partira de la place de la Riponne et défilera à travers le centre-ville jusqu' à l'esplanade de Montbenon, où de nombreuses prises de paroles sont attendues.
Sous la bannière «On ne lâche rien», les thématiques abordées pour cette grève féministe 2024 sont nombreuses: la violence et les féminicides, l'égalité des salaires, l'opposition à la réforme de la LPP qui pénalise les femmes, la lutte contre les discours de haine visant les personnes trans et la solidarité avec la population palestinienne avec l'exigence d'un cessez-le-feu à Gaza.
«Depuis 2019 et la grève féministe historique, le combat féministe a acquis une grande légitimité et une présence accrue dans le débat public. Pourtant le chemin vers l'égalité est encore long et la société reste profondément machiste», constate dans un communiqué la Coordination romande des collectifs de la Grève des femmes/Grève féministe.
Tables rondes et discours à l'UNIL
Sur le campus de l'Université de Lausanne (UNIL), des discours, des tables rondes, des ateliers, un repas collectif et ensuite un défilé en direction du centre-ville pour rejoindre la manifestation principale étaient organisés entre 10h30 et 17h00 environ. Toujours en journée, plusieurs actions syndicales étaient prévues dans la capitale vaudoise.
La mobilisation a commencé jeudi soir à Lausanne, avec une prémanifestation autour de la large fontaine du parc de Milan, sous-gare. Les grévistes féministes se sont ensuite déplacées à Ouchy, au bord du lac, pour un symbolique «feu de colère».
Dans la deuxième ville du canton, à Yverdon-les-Bains, un rassemblement est prévu de 17h00 à 22h00, sur la place de l'Amitié. Des chants féministes seront notamment entonnés par la chorale Anarchiste et un atelier de slogans sera proposé vers 18h00. Un repas collectif sera proposé par des «hommes solidaires».