Les personnes souffrant de détresse psychologique sont globalement plus nombreuses qu'en 2017, passant de 15 à 18%, révèle l'«Enquête suisse sur la santé 2022» publiée vendredi par l'Office fédérale de la statistique. Les jeunes femmes sont spécialement touchées (29%).
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En 2022, 85% de la population suisse âgée de 15 ans et plus se sentait en bonne santé et 83% heureuse. Parallèlement, plus d'un tiers vit avec un problème de santé permanent. Les contraintes psychiques ont augmenté par rapport à 2017. La tranche d'âge des 15-24 ans est particulièrement touchée, en particulier les jeunes femmes.
Les données, récoltées auprès d'environ 22'000 sondés, indiquent aussi que la part des fumeurs a «significativement» baissé pour atteindre 24% (27% en 2017). La consommation d'alcool a été divisée par deux depuis 1992 et les habitudes ont changé: les gens boivent moins, mais de plus grandes quantités en une fois.
L'enquête confirme les tendances
La pandémie a placé la société devant de grands défis, explique Marco Storni, responsable du domaine des enquêtes en sciences sociales à l'OFS. Les charges psychiques sont donc toujours très élevées.
Les jeunes femmes sont donc plus nombreuses à déclarer avoir souffert de troubles anxieux. L'enquête confirme la tendance selon laquelle les jeunes souffrent de plus en plus de maladies psychiques.
Il s'agit de la septième enquête depuis 1992. Réalisée tous les cinq ans, elle permet d'analyser l’état de santé et les comportements de la population ainsi que l'utilisation des services de santé.
(ATS)