Fraude démasquée
Une employée falsifie un test Covid pour piéger son patron

Une jeune Argovienne a voulu prolonger ses vacances d'été en feignant d'avoir attrapé le coronavirus au Kosovo. Mais la fraude s'est retournée contre elle: la femme de son patron a démasqué l'escroquerie.
Publié: 11.01.2022 à 06:24 heures
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Dernière mise à jour: 11.01.2022 à 08:44 heures
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Une femme voulait prolonger illégalement ses vacances d'été au Kosovo. (Image prétexte)
Photo: Getty Images
Anastasia Mamonova

Une jeune femme de 23 ans, originaire du canton d'Argovie, a séjourné au Kosovo l'été dernier. Alors que ses vacances touchaient à leur fin et qu'elle aurait dû reprendre le travail, elle a décidé de prolonger son congé... par des moyens illégaux. Elle s'est procuré dans la rue un faux résultat de test Covid montrant qu'elle serait positive au coronavirus, comme le rapporte «Argovia Today», le site d'information de la radio locale «Radio Argovia».

Pour 50 euros, L'Argovienne a acheté un test sanguin d'anticorps dont le résultat était positif. Elle a ensuite envoyé le document à son patron le dernier jour de ses vacances.

Mais la femme de son employeur a ensuite demandé à l'employée de lui envoyer un test PCR. L'Argovienne a donc recontacté le faussaire au Kosovo et a rapidement obtenu gratuitement un résultat PCR positif, comme le montre l'ordonnance pénale du Ministère public argovien.

1500 francs d'amende et les frais de l'ordonnance pénale

La femme du patron a étudié attentivement les deux documents et a constaté des incohérences. Elle a alors contacté l'entreprise qui avait prétendument établi les résultats. C'est à ce moment-là qu'elle a découvert qu'il s'agissait de faux résultats de test que l'entreprise n'avait jamais envoyés.

Le Ministère public a condamné la jeune femme de 23 ans à une amende de 600 francs. Elle doit en outre payer les frais de l'ordonnance pénale de 900 francs. En plus de ces 1500 francs, elle a enfin reçu une peine pécuniaire avec sursis.

Pour les autorités pénales, il était clair que la fraudeuse avait délibérément envoyé à son chef les résultats falsifiés du test afin de s'octroyer des jours de vacances supplémentaires. Par ses actes, elle a porté préjudice à l'entreprise qui a dû compenser la perte de personnel. On ne sait pas si la femme y est encore employée.

(Adaptation par Jocelyn Daloz)

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