Entre budget et bébé
Comment la conseillère nationale PS Sarah Wyss a vécu sa première session parlementaire avec son enfant

Au Parlement, Sarah Wyss jongle entre la poussette et le pupitre. La conseillère nationale socialiste amène son bébé Maël à la session et reçoit un large soutien. Une situation possible grâce à une nouvelle réglementation.
Publié: 04.01.2025 à 19:24 heures
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La conseillère nationale Sarah Wyss (PS) est devenue mère.
Photo: keystone-sda.ch

Ce bébé a déjà fait sensation au Palais fédéral. La conseillère nationale socialiste (PS) Sarah Wyss est devenue maman en septembre d'un petit Maël. «C'est magnifique en ce moment», dit-elle au «bz Basel« à propos de sa nouvelle vie. En décembre, Sarah Wyss a vécu sa première session en tant que mère au Palais fédéral.

Souvent, Maël était là, faisant la sieste dans la salle du conseil ou recevant les salutations des collègues parlementaires de sa mère. Même la ministre de l'Intérieur, Elisabeth Baume-Schneider, n'a pas hésité à prendre Maël dans ses bras, lors de la dernière semaine de la session.

«
Maël passe en premier. Si ça ne va pas pour lui, je laisse tomber les séances
Sarah Wyss, conseillère nationale socialiste
»

Il n'y a pas eu de réactions négatives, déclare Sarah Wyss au «bz Basel». Pour elle, c'est clair: «Maël passe en premier. Si ça ne va pas pour lui, je laisse tomber les séances.» Heureusement, il se montre très satisfait.

Ce n'était pas une évidence

Le fait que la députée puisse participer à la session ne va pas de soi. Ce n'est que depuis début juillet 2024 que les femmes parlementaires conservent leur droit à l'allocation de maternité lorsqu'elles travaillent au Parlement, après une naissance. Auparavant, il n'était pas possible de siéger au Parlement pendant le congé maternité.

Un changement de loi qui est bien tombé pour Sarah Wyss, pour qui la session de décembre était particulièrement importante. En effet, la socialiste préside la commission des finances du Conseil national. Celle-ci a dû préparer le budget, qui a été adopté ces dernières semaines.

Un train de vie intense

La nouvelle vie de maman est plus intense, selon Sarah Wyss. «Tout prend évidemment plus de temps maintenant. Je me lève toujours à 5 heures du matin pour que nous puissions quitter la maison peu avant 6 heures», explique-t-elle au «bz Basel».

Pour cela, elle peut compter sur l'aide de sa famille, comme son père qui l'a souvent accompagnée. En revanche, elle souhaite quitter son emploi au sein des services psychiatriques de Berne, après son congé de maternité.

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