Encerclés durant 2 heures
Les manifestants à l'Université de Lausanne ont été «libérés»

Les 200 manifestants présents aux abords de la conférence de Macron à l'Université de Lausanne, ont été «libérés» après avoir été encerclés par la police durant plus de 2 heures.
Publié: 16.11.2023 à 14:06 heures
Malgré l'intervention des forces de l'ordre, aucune interpellation a eu lieu.
Photo: keystone-sda.ch

Les quelque 200 manifestants qui protestaient contre la venue d'Emmanuel Macron à l'Université de Lausanne (UNIL) ont pu se disperser jeudi peu avant 13h00. Ils ont été encerclés durant près de deux heures par un cordon d'une cinquantaine de policiers.

Les protestataires ont pu quitter les lieux après le départ du président français, d'Alain Berset et de leurs délégations vers l'hôtel Beau-Rivage, a constaté un journaliste de Keystone-ATS sur place. Ils se sont dispersés dans le calme. Quelques chants contre la police ont été entendus.

Aucune interpellation

Selon un porte-parole de la police, les forces de l'ordre n'ont procédé à aucune interpellation ni aucune arrestation et n'ont pas effectué de contrôle d'identité. Le dispositif de sécurité était surtout axé sur la présence humaine, permettant une plus grande mobilité, sans barrière ni barrage.

Les jeunes s'étaient rassemblés vers 09h30 devant le bâtiment de la Faculté des lettres et sont partis défiler au sein du campus. Certains d'entre eux étaient munis de casseroles et de drapeaux palestiniens. Ils ont défilé en scandant notamment «Macron complice!», et en portant des banderoles où il était écrit «Stop génocide» ou «Free Palestine».

Les policiers ont rapidement bloqué le cortège. Les manifestants ont essayé de passer en force et des bousculades ont eu lieu. Pour les repousser, la police a notamment fait usage de spray au poivre. Après quelques minutes agitées, le calme est revenu, hormis pour le «concert de casseroles».

(ATS)

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