A Genève, les infractions pénales pour violences domestiques ont augmenté de 11% en 2023 par rapport à 2022. Un plan d'action, qui passe par la prévention dès le plus jeune âge, a été adopté pour mieux combattre ce type de violence touchant principalement les femmes.
Au total, 1939 infractions ont été recensées, selon le rapport annuel de l'Observatoire genevois des violences domestiques présenté jeudi. Un nombre record de 111 mesures d'éloignement ont été prononcées à l'encontre des auteurs de ce type de violence.
Face à ces chiffres, qui montrent année après année la persistance des violences domestiques, le Conseil d'Etat a adopté un plan d'action qui se déploiera jusqu'en 2028. Parmi les mesures prévues: améliorer la prévention à l'école en renforçant les cours d'éducation sexuelle et affective.
«Ces cours sont parfois l'objet de polémiques ou de contestation, mais ils sont un outil essentiel en matière de prévention des abus», a relevé la conseillère d'Etat Nathalie Fontanet. Ils seront renforcés à l'école primaire et au cycle d'orientation.