Echelonner les hausses
Le Conseil d'Etat de Genève veut rétablir le dossier sur l'impôt automobile

Genève fait marche arrière sur l'impôt automobile. Après le choc des factures 2025, le Conseil d'Etat prévoit d'échelonner les hausses, de plafonner les augmentations et d'offrir des remises aux plus démunis.
Publié: 21.11.2024 à 09:50 heures
Nathalie Fontanet est préoccupée par la situation et souhaite corriger l'impôt automobile à Genève.
Photo: keystone-sda.ch
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ATS Agence télégraphique suisse

Le Conseil d'Etat genevois va «reprendre en main» le dossier de l'impôt automobile, selon sa présidente Nathalie Fontanet, interviewée mercredi par le 19:30 de la RTS. Jeudi et vendredi, il va travailler avec le Grand Conseil pour «faire en sorte de corriger la loi».

A Genève, des propriétaires de vieux véhicules ont eu un choc en recevant récemment le montant de leur impôt automobile 2025. Pour certains, la facture augmente de 500%. Une situation qui fait suite à l'acceptation en votation en mars d'une loi cantonale créée par les députés en tant que contre-projet à une initiative de l'Union démocratique du centre (UDC).

«Je ne vous cache pas que le Conseil d'Etat est extrêmement préoccupé», a déclaré Nathalie Fontanet. «Aujourd'hui dans ses effets concrets, on constate que «la situation n'est pas tenable. Le Conseil d'Etat a échangé mercredi pour trouver des solutions.»

Trois étapes

«La première étape est de valider le texte qui a été déposé par le Parti libéral-radical (PLR) et qui vise à prévoir un échelonnement sur 2025 et sur 2026», a relevé la ministre. La deuxième consistera à soutenir le texte du mouvement Libertés et Justice sociale (LJS), qui demande «au Conseil d'Etat de revoir la loi et de faire en sorte qu'il y ait un bouclier, donc un taux d'augmentation maximum de l'impôt».

Enfin, «le troisième point, c'est de trouver des solutions concrètes pour les personnes qui aujourd'hui subissent une augmentation et ne sont pas en mesure de l'assumer financièrement...Nous souhaitons pouvoir faire des remises d'impôt à ces personnes qui ne sont pas en mesure de payer», a ajouté la conseillère d'Etat PLR.

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