La Confédération n'avait pas donné son feu vert
Une première personne est morte en Suisse dans la capsule à suicide

Selon les informations de Blick, la très controversée «capsule à suicide» de Sarco, qui permet aux personnes de se suicider de manière autonome, a été utilisée pour la première fois dans le canton de Schaffhouse. Une personne y a trouvé la mort.
Publié: 24.09.2024 à 11:36 heures
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Dernière mise à jour: 24.09.2024 à 16:55 heures
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Presque simultanément, on a appris que la capsule avait été utilisée pour la première fois dans le canton de Schaffhouse. Une personne y a trouvé la mort. Des arrestations auraient même eu lieu dans ce contexte.
Photo: Keystone
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Nicolas Lurati et Sebastian Babic
Le lundi 23 septembre, le Conseil fédéral a déclaré que l'utilisation de la capsule à suicide n'était pas conforme à la loi. Sur la photo: Fiona Stewart, co-présidente de l'organisation The Last Resort.
Photo: Keystone

Lundi encore, la conseillère nationale de l'Union démocratique du centre Nina Fehr Düsel a demandé au Conseil fédéral quelle était sa position sur la capsule de décès. La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider a répondu: «La 'capsule à suicide' Sarco n'est pas conforme à la loi à deux égards.» Elle enfreint la législation sur la sécurité des produits. «Elle ne doit pas être mise sur le marché.» La ministre en charge de la Santé du PS a par ailleurs relevé que l'utilisation de l'azote dans la capsule de suicide contrevenait à la loi sur les produits chimiques.

Ce que le Conseil fédéral ignorait, c'est que, selon les informations de Blick, cette capsule de suicide très controversée a été utilisée pour la première fois presque au même moment à Schaffhouse. Une personne y a trouvé la mort. Selon le «NL Times», il s'agissait d'une Américaine de 64 ans. 

Le ministère public confirme l'intervention de la police

Deux sources indépendantes ont déclaré à Blick que mardi matin, un suicide assisté avait eu lieu dans la capsule Sarco dans le canton de Schaffhouse. Une source affirme même que des personnes impliquées dans cette affaire ont été arrêtées.

Mardi matin, Blick s'est renseigné auprès du ministère public de Schaffhouse sur le suicide et les arrestations. Peter Sticher, le premier procureur, confirme qu'il y a eu une intervention de la police et du ministère public dans ce contexte. Peter Sticher ne donne pas de détails, par exemple sur le jour où cela se serait produit. Le premier procureur promet toutefois de donner plus d'informations plus tard dans la journée.

Le suicide accompagné a eu lieu dans une cabane en forêt

Plus tard, le ministère public du canton de Schaffhouse a précisé la situation: il a été informé à 16h40 par un cabinet d'avocats qu'un suicide accompagné avec la capsule Sarco avait eu lieu l'après-midi près d'une cabane forestière à Merishausen. Une personne s'est suicidée avec de l'azote. La police schaffhousoise, y compris le service d'intervention de la police scientifique, et le ministère public du canton de Schaffhouse se sont alors rendus sur les lieux.

Le ministère public du canton de Schaffhouse a ouvert une procédure pénale contre plusieurs personnes pour incitation et complicité de suicide et plusieurs personnes ont été placées en garde à vue, ajoute le communiqué. En outre, des spécialistes de l'Institut médico-légal de Zurich (FOR) et de l'Institut de médecine légale de Zurich (IRMZ) ont été convoqués. La capsule de suicide Sarco a été saisie et la personne décédée a été emmenée à l'IRMZ pour y subir une autopsie. Le ministère public examine par ailleurs la violation d'autres éléments constitutifs de l'infraction. Le parquet n'a pas révélé qui a été arrêté ni qui s'est suicidé dans la capsule. La capsule de décès a été saisie.

En cas d'anxiété, ne vous isolez pas

Si vos ruminations ou votre angoisse impactent votre qualité de vie, n’hésitez jamais à demander de l’aide. Vous n’êtes pas seul, de nombreuses personnes traversent la même situation que vous, et des ressources existent pour trouver du soutien. Vous pouvez notamment faire appel au service 24h sur 24 de la Main tendue (143), dédiée à l’aide aux personnes en détresse. Les plateformes Pro Juventute (147) ou On t’écoute proposent des conseils et du soutien aux jeunes ou aux parents. Si vous broyez du noir ou si une personne de votre entourage présente des signes d'alarme, vous pouvez vous tourner vers l'association Stop-Suicide, active dans tous les cantons romands. 

D’autres dispositifs cantonaux sont également disponibles, comme le réseau fribourgeois de santé mentale, le réseau d’entraide Valais ou encore le centre neuchâtelois de psychiatrie. En cas d'urgence médicale, contactez le 144, ou la police au 117.

Si vos ruminations ou votre angoisse impactent votre qualité de vie, n’hésitez jamais à demander de l’aide. Vous n’êtes pas seul, de nombreuses personnes traversent la même situation que vous, et des ressources existent pour trouver du soutien. Vous pouvez notamment faire appel au service 24h sur 24 de la Main tendue (143), dédiée à l’aide aux personnes en détresse. Les plateformes Pro Juventute (147) ou On t’écoute proposent des conseils et du soutien aux jeunes ou aux parents. Si vous broyez du noir ou si une personne de votre entourage présente des signes d'alarme, vous pouvez vous tourner vers l'association Stop-Suicide, active dans tous les cantons romands. 

D’autres dispositifs cantonaux sont également disponibles, comme le réseau fribourgeois de santé mentale, le réseau d’entraide Valais ou encore le centre neuchâtelois de psychiatrie. En cas d'urgence médicale, contactez le 144, ou la police au 117.

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