Le crédit sera versé sur 25 ans. Une première tranche de 1,09 milliard englobe les préparations. La deuxième tranche, de 740 millions, finance l'élimination des munitions, la remise en état du terrain et le retour de la population. Une enveloppe de 760 millions est prévue pour le renchérissement.
Le projet prévoit de vider l'ancienne galerie ferroviaire, les munitions se trouvant sous le cône d'éboulis à l'entrée de la galerie et l'ensemble de la zone touchée par l'explosion de 1947.
Un tunnel devra être construit pour protéger la route nationale. Des mesures de protection sont également prévues pour les infrastructures en cas de dangers naturels comme une avalanche, des crues, des laves torrentielles ou la chute de pierres.
Seule option
L’élimination des munitions est la seule option qui permet de supprimer les risques définitivement. «Il est important de ne pas laisser aux générations futures la responsabilité des risques de ces munitions enfouies», a avancé Viola Amherd.
Le projet prévoit de vider l'ancienne galerie ferroviaire, les munitions se trouvant sous le cône d'éboulis à l'entrée de la galerie et l'ensemble de la zone touchée par l'explosion de 1947.
Un tunnel devra être construit pour protéger la route nationale. Des mesures de protection sont également prévues pour les infrastructures en cas de dangers naturels comme une avalanche, des crues, des laves torrentielles ou la chute de pierres. La population profitera de ces protections aussi à l'avenir. Ces infrastructures seront maintenues après les travaux.
Une halle sera construite au-dessus du site afin d'éviter que les pluies ou les événements naturels n'emportent des déchets qui s'infiltreront dans les eaux souterraines, a précisé Viola Amherd.
3500 tonnes
Certains habitants pourront rester chez eux et des terrains agricoles pourront continuer à être exploités. Une cinquantaine d'habitants devront quitter provisoirement leur maison dès 2025 avec le début des travaux de construction d'ouvrages pour protéger la route et la ligne de chemin de fer menant à Kandersteg (BE).
Construit lors de la Seconde Guerre mondiale dans la montagne, à Mitholz, le dépôt a explosé en 1947, détruisant une centaine de maisons et faisant neuf morts. Il reste 3500 tonnes de munitions, soit plusieurs centaines de tonnes de substances explosives dans la caverne effondrée.
(ATS)