Denner le plus cher!
Faire ses courses: à Lidl ou à la Coop, la différence de prix est minime

«À bon entendeur» a comparé les prix d'un panier type acheté à Lidl, Aldi, Coop, Migros et Denner. Surprise: ce dernier était le plus cher! Mais les différences de prix entre les enseignes sont d'environ huit francs, pour des factures de plus de 160 francs.
Publié: 17.04.2024 à 18:01 heures
La plupart des produits de marque coûtent le même prix dans tous les supermarchés.
Photo: Keystone
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Lucie FehlbaumJournaliste Blick

Aldi, Lidl, l'aubaine pour les petits budgets? Pas tant que ça, révèle «À bon entendeur» (ABE), sur la RTS. Pour un même panier de course, les discounters allemands offrent des économies entre six et sept francs. Surprise: Denner était le plus cher lors du test!

L'émission pour les consommateurs romands a un protocole simple. Elle achète 30 produits d'alimentation de base, systématiquement les moins chers proposés. Jambon, patates, pâtes et autres denrées ont coûté 181,67 francs à Denner. Migros est deuxième du classement, avec un panier à 179,37 francs. Puis, les courses à la Coop reviennent à 167,82 francs. Chez Aldi, elles sont 166,59 francs, et 162,05 francs à Lidl.

Aldi et Lidl, rois du bio pas cher

Les circonstances étaient un peu différentes chez le plus ancien discounter de Suisse. En effet, le jour du test, le magasin Denner où s'est rendu ABE n'avait plus de steaks hachés premier prix. Mais en prenant un peu de hauteur, c'est surtout la différence minime entre les enseignes qui frappe, alors que les factures se montent à plus de 160 francs.

Aldi et Lidl, qui représentaient 17,1% du marché alimentaire en 2020, se démarqueraient plutôt avec du bio meilleur marché qu'à la Coop ou à la Migros. C'est en optant pour des marges plus faibles que les supermarchés allemands offrent des produits bio avantageux.

Le Coca, même prix partout

ABE révèle également que la plupart des marques coûtent le même prix partout. Le bouillon Knorr, la mayonnaise Thomy ou le Coca-Cola, par exemple, ne sont pas moins chers chez les discounters. Ce qui ne représenterait pas un problème en Suisse. L'émission a interrogé Patrick Krauskopf, professeur de droit des cartels. Il explique que nos voisins surveillent les prix de près. Mais en Suisse, les acheteurs font plus attention à la qualité du service. «Le prix est presque secondaire», affirme le professeur.

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