Le milieu genevois de l'asile est à nouveau en deuil. Dimanche à Genève, un jeune homme dans la vingtaine est décédé après avoir sauté ou être tombé dans le Rhône. Le soir, selon les informations du «20 minutes», la police avait engagé de gros moyens pour retrouver son corps inanimé à hauteur du pont Sous-Terre.
Comme le relate «Le Temps», avec la confirmation de l'Hospice général, il a pu être identifié comme Ali P., requérant d'asile afghan de 20 ans. Arrivé mineur à Genève en 2021, celui-ci logeait à l'établissement «d’hébergement collectif» de Terrassière.
Des tentatives passées?
Le détenteur d'un permis F était passé par deux autres lieux d'accueil, eux aussi dépendant de l’institution d'aide sociale: le foyer de l’Étoile, qui a mis la clef sous la porte, et le centre de Rigot.
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La police enquête afin de clarifier les circonstances du décès. Mais les amis d'Ali, très touchés, décrivent au «Temps» un état mental marqué par la difficulté de ses conditions d'hébergement en Suisse. Le jour de l'accident, le jeune homme se serait isolé un moment de ses camarades, car il «n'était pas bien», explique au quotidien une jeune requérante de 16 ans, elle aussi venue d'Afghanistan. Elle évoque plusieurs tentatives de suicide par le passé.
Rappel de deux suicides
Dans le groupe de requérants, tous mineurs ou à peine adultes, les critiques fusent à l'encontre de la surpopulation dans les foyers et de la considération pour leur existence et leur qualité de vie de la part des autorités. Le décès d'Ali P. n'est pas le premier suicide probable d'un requérant afghan à Genève. Deux cas avaient défrayé la chronique, à chaque fois des suicides de jeunes Afghans prénommés Alireza.
Le premier, en mars 2019, avait soulevé la problématique de l'encadrement et l'hébergement des mineurs. Le second, en décembre 2022, avait suscité de vives émotions et des manifestations. La réponse négative des autorités à la demande d'asile d'un jeune de 18 ans avait été le déclencheur. Celui-ci devait être renvoyé en Grèce, lieu d'arrivée en Europe associé à des souvenirs traumatiques.
Si vos ruminations ou votre angoisse impactent votre qualité de vie, n’hésitez jamais à demander de l’aide. Vous n’êtes pas seul, de nombreuses personnes traversent la même situation que vous, et des ressources existent pour trouver du soutien. Vous pouvez notamment faire appel au service 24h sur 24 de la Main tendue (143), dédiée à l’aide aux personnes en détresse. Les plateformes Pro Juventute (147) ou On t’écoute proposent des conseils et du soutien aux jeunes ou aux parents. Si vous broyez du noir ou si une personne de votre entourage présente des signes d'alarme, vous pouvez vous tourner vers l'association Stop-Suicide, active dans tous les cantons romands.
D’autres dispositifs cantonaux sont également disponibles, comme le réseau fribourgeois de santé mentale, le réseau d’entraide Valais ou encore le centre neuchâtelois de psychiatrie. En cas d'urgence médicale, contactez le 144, ou la police au 117.
Si vos ruminations ou votre angoisse impactent votre qualité de vie, n’hésitez jamais à demander de l’aide. Vous n’êtes pas seul, de nombreuses personnes traversent la même situation que vous, et des ressources existent pour trouver du soutien. Vous pouvez notamment faire appel au service 24h sur 24 de la Main tendue (143), dédiée à l’aide aux personnes en détresse. Les plateformes Pro Juventute (147) ou On t’écoute proposent des conseils et du soutien aux jeunes ou aux parents. Si vous broyez du noir ou si une personne de votre entourage présente des signes d'alarme, vous pouvez vous tourner vers l'association Stop-Suicide, active dans tous les cantons romands.
D’autres dispositifs cantonaux sont également disponibles, comme le réseau fribourgeois de santé mentale, le réseau d’entraide Valais ou encore le centre neuchâtelois de psychiatrie. En cas d'urgence médicale, contactez le 144, ou la police au 117.