Dans quelle ligue joue Federer?
Les promus et les relégués des super-riches suisses de l'année

Les plus riches de Suisse connaissent des hauts et des bas. La famille Firmenich grimpe dans le classement après une fusion avec un géant hollandais, tandis que Gérard Wertheimer, le plus fortuné, perd 4 milliards. Les patrons d'Ikea limitent leurs pertes cette année.
Publié: 28.11.2024 à 22:00 heures
1/8
Il a de quoi rire: Klaus-Michael Kühne est désormais la troisième plud grosse fortune de Suisse.
Photo: Keystone
RMS_Portrait_AUTOR_249.JPG
Robin Wegmüller

Même pour les super-riches, il arrive que l'on monte ou que l'on descende. Ceux qui font partie des plus fortunés voient leur compte en banque augmenter ou diminuer de quelques zéros. Les dix plus grands gagnants de la liste «Bilan» des 300 plus riches de Suisse peuvent tous se réjouir d'une augmentation de leur fortune de deux milliards de francs minimum.

En tête, la famille Firmenich. Leur groupe de parfumerie a fusionné l'année dernière avec le groupe chimique néerlandais DSM. Depuis, la famille a pu profiter d'une augmentation de 5 milliards de francs. Ils figurent désormais dans le top dix des plus grosses fortunes suisses. 

Kühne et Blocher gagnent

Le PDG de Richemont, Johann Rupert gagne neuf places et se retrouve 20e. Son groupe comprend notamment des entreprises de luxe comme le joaillier Cartier et l'horloger IWC. Klaus-Michael Kühne fait également partie des trois plus grands gagnants de cette année et devient la troisième plus grosse fortune de Suisse. Les deux poids lourds se sont crédités de trois milliards depuis l'année dernière.

La fortune du clan Blocher augmente elle aussi d'un milliard de francs. La famille gagne un rang et termine à la neuvième place. Roger Federer ne fait certes pas partie de la même ligue, mais il grimpe tout de même. Avec un gain de 100 millions, il passe de la 160e à la 156e place, mais le classement mondial du tennis l'intéresse sûrement davantage.

PlacePropriétaireFortune en francs
1.

Gérard Wertheimer (Chanel)

37-38 milliards

2.

Les familles Hoffmann, Oeri et Duschmalé (Roche)

28-29 milliards

3.

Klaus-Michael Kühne (Groupe Künhe-Nagel)

27-28 milliards

4.

Famille Safra (banque J. Safra Sarasin)

22-23 milliards
5.

Famille Aponte (MSC)

20-21 milliards
6.

Jorg Lemann (3G Capital)

17-18 milliards
7.

Andrey Melnichenko (EuroChem)

17-18 milliards
8.Ernesto Bertarelli (Alinghi)16-17 milliards
9.

Famille Blocher (EMS-Chemie)

15-16 milliards
10.

La famille Firmenich (Firmenich)

14-15 milliards

Les patrons d'Ikea et Spuhler en déficits

Cette année encore, le plus riche de Suisse est l'héritier de Chanel, Gérard Wertheimer. Toutefois, sa fortune diminue de quatre milliards en raison du ralentissement de certains secteurs du luxe. En effet, là où l'on peut gagner beaucoup d'argent, on peut aussi en perdre beaucoup. C'est aussi le cas de la famille Jacobs. Avec 5,75 milliards de déficits, ils perdent plus de la moitié de leur fortune. La famille est surtout liée au fabricant de chocolat Barry Callebaut. 

Les frères Peter, Jonas et Mathias Kamprad à la tête d'Ikea parviennent à atténuer quelque peu leurs pertes. Après avoir perdu 41 milliards l'année dernière, ils n'en perdent plus que trois. Les quatrièmes plus grands perdants sont les frères et sœurs Hayek. Les patrons du groupe Swatch ont perdu un milliard et reculent de 25 rangs. La figure de proue suisse Peter Spuhler ne joue pas avec des sommes aussi élevées. Le patron de Stadler, qui a perdu un demi-milliard se retrouve à la 62e place.

Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la