Confusion à Glaris
Cet hôpital cantonal licencie 40 soignants, puis en engage de nouveaux

L'hôpital cantonal de Glaris licencie des employés tout en embauchant de nouveaux soignants – une politique du personnel qui soulève des questions.
Publié: 10.02.2024 à 14:56 heures
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Une quarantaine de postes ont été supprimés à l'hôpital cantonal de Glaris. Mais en même temps, de nouvelles forces ont été engagées. (image symbolique)
Photo: Keystone
Johannes Hillig

L'hôpital cantonal de Glaris (KSGL) doit faire des économies et a donc licencié une quarantaine d'employés. Mais en même temps, la recherche de nouveau personnel a commencé afin de combler les lacunes dans le tableau de service. En d'autres termes: l'hôpital a embauché de nouveaux soignants, tandis que les anciens collaborateurs sont licenciés.

Et cela devient encore plus étrange, comme le rapporte la «Südostschweiz». Le manque de personnel semble si grave que des collaborateurs qui ont été licenciés doivent à nouveau intervenir en urgence. Pour cela, recevraient même des bonus financiers, comme le rapporte un ex-employé.

Des informations importantes ont été cachées

«Pour les personnes licenciées, c'est de la folie complète. Je comprends bien sûr qu'ils soient déçus», déclare Kuno Betschart, directeur de l'Association professionnelle du personnel soignant (ASI), à la «Südostschweiz». Parallèlement, l'ASI critique le manque de transparence dans la communication de la direction de l'hôpital.

L'association déplore que des informations importantes aient été cachées, notamment dans le contexte des négociations sur un plan social et les possibilités d'éviter les licenciements. C'est pourquoi les négociations avec la direction de l'hôpital sont pour l'instant terminées.

Sur le long chemin de la collaboration

L'ASI souligne la nécessité de rétablir la confiance et d'obtenir des informations pertinentes et complètes afin de pouvoir agir dans l'intérêt de ses membres et de toutes les personnes concernées.

La situation soulève en outre des questions sur la viabilité à long terme de la direction actuelle de l'hôpital. L'ASI exige d'être traitée comme un partenaire social équivalent pour élaborer des solutions communes. Les négociations continues depuis l'automne 2022 et les graves reproches actuels montrent que le chemin vers une collaboration constructive et la résolution des problèmes existants est encore long.

Jusqu'à présent, le KSGL n'a pas répondu à la demande de Blick concernant ces reproches. 

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