Depuis le 9 octobre, c'est silence radio pour Roger Köppel sur Twitter. Le rédacteur en chef de la Weltwoche ne peut plus tweeter, retweeter ni même aimer des publications. Cela tombe mal, car le réseau social est l'un des canaux de communication préférés du conseiller national UDC zurichois. Il y diffuse régulièrement ses vidéos «Weltwoche Daily», qui commentent l'actualité.
Et cela le plus souvent au grand dam de ses opposants, en dépassant parfois les limites du bon goût. D'autres internautes ont manifestement été ébranlés par d'anciennes publications du Zurichois sur Twitter. Ils ont dénoncé Roger Köppel, en l'accusant d'attiser la haine. Une capture d'écran envoyée à Blick le prouve: «Nous avons bloqué le compte @KoeppelRoger parce qu'il a enfreint nos règles contre les comportements incitant à la haine», écrit le réseau social.
Roger Köppel doit supprimer des tweets
Plusieurs signalements ont été déposés, notamment sur un tweet datant de juin dans lequel Roger Köppel se moquait des victimes de viol. Alors que le Conseil national menait un débat sur le renforcement de la norme pénale contre les délinquants sexuels, il n'a rien trouvé de mieux que d'affirmer: «Chaque grand amour commence par le non d'une femme.»
Pour pouvoir à nouveau tweeter, le conseiller national devra supprimer les publications incriminées. Jeudi soir, il ne l'avait apparemment pas encore fait.