Clairement, selon un rapport
L'autoroute A1 sera-t-elle déjà saturée 10 ans après son élargissement

Retour à la saturation en une décennie? Un rapport défavorable à l'élargissement de l'autoroute A1 est entre les mains de l'Office fédéral des routes (OFROU), révèle «La Tribune de Genève» ce jeudi. Le trafic pourrait augmenter de 14% en un an et le débat s'envenime.
Publié: 17.10.2024 à 15:49 heures
Le tronçon entre Nyon et Le Vengeron pourrait être élargi, si la population en décide ainsi. Mais un rapport entre les mains de la Confédération promet une augmentation du trafic.
Photo: Keystone
Blick_Leo_Michoud.png
Léo MichoudJournaliste Blick

Un rapport de l’Office fédéral des routes (Ofrou) donne raison aux opposants à l’élargissement de l’autoroute A1, relate «La Tribune de Genève» ce jeudi 17 octobre. Envisagés sur le tronçon entre Nyon (VD) et Le Vengeron (GE), ces aménagements seront soumis à votation le 24 novembre prochain et la mobilisation d’une ribambelle d’élus lémaniques.

Le projet est loué par les partisans du projet à droite et par le Conseil fédéral, qui y voient l’occasion de désengorger cette route aux bouchons récurrents. Une alliance allant de la gauche aux Vert’libéraux estime que l’effet attendu n’aura pas lieu et que l’élargissement va même accentuer l’engorgement des voitures.

Retour au même problème dans dix ans?

Selon cette étude terminée en 2022, l’élargissement de l’A1 aurait pour conséquence une augmentation de 14% du trafic, une année seulement après la fin des travaux. Suivant les projections des auteurs, exposées par le journal genevois, l’autoroute nouvelle génération serait à nouveau saturée dix ans après sa mise jour.

Les partisans de l’élargissement assurent à nos confrères que les résultats de ce rapport doivent «être pris avec des pincettes». L’Ofrou assure les prendre en compte dans son analyse. Du côté des opposants, par exemple chez l’association écolo actif-trafiC, on estime que «l’impasse du modèle» actuel est claire, même à la Confédération.

Contenu tiers
Pour afficher les contenus de prestataires tiers (Twitter, Instagram), vous devez autoriser tous les cookies et le partage de données avec ces prestataires externes.
Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la