C'était un chien perdu
Les autorités ont retrouvé le «fauve» d'Epalinges

Le «fauve» aperçu la semaine dernière dans le canton de Vaud a été retrouvé. Le lion était en réalité un chien égaré. Il a pu être identifié.
Publié: 11.04.2022 à 12:21 heures
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Dernière mise à jour: 11.04.2022 à 12:22 heures
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Fin mars, l'observation de ce qu'on pense être un fauve a suscité l'émoi dans le canton de Vaud.
Photo: DR
Martin Bruhin

Le jeudi 31 mars, c’est l’émoi dans la région d’Epalinges: une femme soutient qu’un fauve se trouvait dans son jardin dans l’après-midi, photo à l’appui. Peu après, des unités de la police se lancent à la poursuite l’animal. Des gardes-chasses et un hélicoptère de l’armée équipé d’une caméra thermique ont notamment été mobilisés.

Dès le lendemain, l’alerte est levée. Le prétendu grand félin serait plutôt un chien errant. Il a été identifié, comme le raconte le vétérinaire cantonal vaudois Giovanni Peduto à «24 Heures».

«Perte de contrôle»

Pour cette chasse au chien, Amicus, la banque de données pour l’enregistrement des chiens en Suisse, a été utilisée. Les autorités ont ainsi recherché toutes les races qui pouvaient se rapprocher visuellement de l’animal présent sur la photo. Deux propriétaires de chiens de la région ont pu être identifiés.

Or, l’un d’entre eux a effectivement reconnu avoir égaré son chien le jour de l’incident. Aucun autre animal correspondant au signalement n’a été aperçu ces dix derniers jours. L’affaire est donc définitivement close, rapporte le vétérinaire.

Pour des raisons de protection de la sphère privée, Giovanni Peduto n’est autorisé à révéler ni l’identité du propriétaire, ni la race de l’animal en question, a-t-il précisé.

Coûts incertains

Quel a été le coût de cette intervention gigantesque? Impossible de le savoir. Comme l’explique une porte-parole de la police cantonale vaudoise à «24 Heures», elle n’est pas autorisée à indiquer les coûts de cette opération.

Ceux-ci seraient couverts par les frais de fonctionnement ordinaires des partenaires impliqués. Selon les autorités, il n’aurait en aucun cas été question de répercuter les coûts sur une tierce personne.

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