Entre 2012 et 2022, dix homicides sur onze ont concerné des violences domestiques, a déclaré mardi Alain Ribaux, le conseiller d'Etat neuchâtelois en charge de la sécurité. Neuchâtel a mis en place de nombreux outils, pour permettre une meilleure prise en charge des victimes. «On ne peut malheureusement pas affirmer qu'on pourra éviter de nouveaux drames», a-t-il ajouté.
La police neuchâteloise intervient en moyenne entre cinq et sept fois par semaine pour des violences domestiques, a ajouté le chef de la police judiciaire Sami Hafsi. Au niveau des infractions annoncées, elle a enregistré une légère baisse de 550 à 522, entre 2021 et 2022. Du côté du service d'aide aux victimes d'infractions (SAVI), le nombre de cas est toutefois en hausse et est passé de 680 à 773.
(ATS)