«Nous travaillons intensivement pour impliquer la Russie» dans la prochaine conférence sur la paix en Ukraine, a indiqué le ministre des Affaires étrangères, Ignazio Cassis, lundi à Rome, en marge d'une réunion. La Suisse, qui avait organisé en juin la première conférence, est «fortement impliquée». «Nous travaillons intensément avec de nombreux partenaires et essayons d'impliquer la Russie depuis la première conférence au Bürgenstock (NW)», a déclaré le Tessinois, insistant sur la nécessité d'ouvrir le dialogue entre l'Ukraine et la Russie.
L'absence au Bürgenstock de cette dernière, ainsi que de la Chine, pourtant invitée, avait fait grand bruit en juin. La Suisse n'avait à l'époque pas convié Moscou. La Suisse est «fortement impliquée» dans l'organisation de la deuxième conférence sur la paix en Ukraine, selon M. Cassis. «Les travaux se poursuivent intensivement (...) avec Moscou, Washington ainsi qu'avec le G7 et l'UE», a-t-il déclaré.
Les signaux en provenance des Etats-Unis et de sa nouvelle administration, «nous incitent à un optimisme prudent», a-t-il ajouté. Les conditions peuvent être réunies pour «trouver une solution plus conforme au droit international», la situation étant devenue «insoutenable» pour les deux parties, a affirmé le ministre, qui espère que la population ukrainienne connaîtra «son dernier hiver» de souffrances.