Pascal Broulis a accueilli avec «joie et émotion» son élection au Conseil des Etats. Alors qu'il siégera pour la première fois à Berne, le PLR vaudois souhaite notamment travailler à «trouver des consensus».
«Fier» de sa campagne
Vainqueur dimanche de l'écologiste Raphaël Mahaim, Pascal Broulis s'est dit «fier» de la campagne menée sous le sceau de l'Alliance vaudoise, qui regroupe PLR, UDC et Centre. Il a raconté avoir ressenti «une cohésion», une «vague bleue» autour de lui au cours de cette campagne. Ces élections ont «consolidé» l'Alliance vaudoise, a-t-il affirmé.
Interrogé sur son nouveau travail de sénateur, Pascal Broulis a dit vouloir «travailler dans la continuité» de son prédécesseur Olivier Français. Cela signifiera notamment de «trouver des consensus», de «tendre la main» à ses adversaires politiques pour «le bien de la population vaudoise et suisse.»
Pouvoir d'achat, assurances sociales et dossier européen sont quelques-uns des thèmes sur lesquels Pascal Broulis espère peser pour ses débuts à la Chambre des cantons.
Le duo est de retour
Pascal Broulis y représentera le canton de Vaud avec Pierre-Yves Maillard, avec qui il a longtemps siégé au gouvernement cantonal. «Je sais comment il travaille et on se connaît bien, mais le contexte sera différent» à Berne, a relevé le socialiste. Lui aussi a insisté sur la nécessité de «trouver des compromis».
Pierre-Yves Maillard, qui avait été élu dès le premier tour, est aussi revenu sur le score dimanche de son colistier Raphaël Mahaim. «Il a fait une très belle campagne et le résultat est beaucoup plus serré que ne l'imaginaient beaucoup d'observateurs», a-t-il remarqué. Selon lui, ce second tour était justifié et Pascal Broulis est désormais «pleinement légitimé».
(ATS)