Au pied!
Dubaï, le chien-physio de l'Hôpital fribourgeois

Votre grand-mère a fait une mauvaise chute et doit aller en physiothérapie? Elle aura peut-être la chance d'être aidée dans ses exercices par un curieux chien-physiothérapeute, qui travaille à l'Hôpital fribourgeois (HFR).
Publié: 25.11.2021 à 19:05 heures
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Dernière mise à jour: 26.11.2021 à 12:52 heures
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Dubaï officie à l'Hôpital fribourgeois de Riaz
Photo: Valérie Currat/HFR
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Alexandre Cudré

Quel est ce chien qui se balade dans les couloirs de l’Hôpital fribourgeois (HFR) à Riaz, ouvre les portes tout seul et dort sous le bureau de sa maîtresse, la physiothérapeute avec qui il travaille? Il s’agit de Dubaï, un charmant labrador travaillant au sein du service de gériatrie.

Valérie Currat a convaincu la direction et ses collègues de travailler avec cette aide à quatre pattes, qui répond à une vingtaine d’ordres et multiplie les exercices avec les patients, raconte notamment le quotidien fribourgeois «La Liberté».

Il aide physiquement et psychiquement

À quoi ressemble une journée de travail de ce physio à la truffe bien humide? Une fois sa «chabraque» de chien d’assistance enfilée, Dubaï part pour des exercices avec les patients, qui peuvent décider ou non de travailler avec lui.

Par exemple, dans ce cadre, une patiente doit poser un pied en surélévation et se tenir à une barre pendant que le brave labrador lui passe entre les jambes. La personne âgée doit alors se baisser pour lui donner une croquette.

L’aide du compagnon à babines permet ainsi de renforcer «l’équilibre, la mobilité, la force, la coordination, mais aussi la mémoire et la communication», explique le journal régional. Et les bienfaits ne sont pas seulement physiques. Dubaï permet aux gens atteints dans leur santé de reprendre confiance en eux, fait baisser leur niveau d’anxiété… et même le stress des thérapeutes!

L’hôpital paie ses consultations et ses croquettes

Des aptitudes bien spécifiques qui ne vont pas de soi. Valérie Currat a dû se former auprès de la «Fondation Le Copain», qui éduque les «chiens d’assistance pour personnes en situation de handicap». Dubaï a été formé en bonne et due forme en Valais, avant de passer des examens avec sa maîtresse.

Le canidé est désormais pleinement intégré au sein de l’Hôpital fribourgeois. Il dispose d’une assurance responsabilité civile. Et «l’hôpital paie pour ses consultations vétérinaires et ses croquettes». L’équivalent de 1000 francs par an.

D’autres chiens travaillent en hôpital en Suisse romande

Dubaï n’est d’ailleurs pas le seul chien employé par un hôpital romand. Selon «La Liberté», deux autres travaillent au service de neurorééducation des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) et deux autres en ergothérapie à l’Hôpital du Valais.

Les chiens sont utilisés en gériatrie, en pédiatrie, mais aussi en milieu carcéral. André Laszlo, médecin-chef à l’Hôpital de Riaz, rappelle que les cynothérapies sont utilisées depuis les années 1960.

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